The Cold Phoenix

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Avis - Assassin's Creed (série) [1 à Syndicate]

Alors aujourd'hui on s'attaque à du lourd!

Tout le monde connait cette série de jeux vidéos moderne à succès, ainsi que les controverses qui accompagnent chaque jeu depuis des années maintenant.

On va donc voir ce que moi j'en pense, épisode par épisode.

 

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Globalement, je suis assez fan de la série, mais chaque épisode, bien qu'extrêmement semblable au niveau gameplay, est à prendre à part pour moi.

 

Commençons.

 

Assassin's Creed

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La genèse de la série Assassin's Creed. Un premier épisode qui a marqué la communauté du jeu vidéo par l'univers créé. On en parlait beaucoup à l'époque (2007), où je n'avais pas encore de PS3 pour tester, que j'ai eu 3 ans plus tard. Il y avait des mini-jeux à télécharger sur téléphone, à l'époque où il y avait ces pubs-là à l'arrière des magazines TV.

8 ans déjà, ça date.

Il faut dire que le jeu était bon, on sortait du lot. L'idée : une carte ouverte où le joueur décidait d'aller accomplir la tâche qu'il désirait, assassinant ses cibles, se cachant dans la foule, et effectuant des exploits en parkour. On incarnait un assassin, Altaïr Ibn la'ahad, en Syrie, fin XIIème siècle, durant les croisades. Cela se faisait à travers son lointain descendant, à l'époque moderne, Desmond Miles. L'histoire parallèle évolue peu, ceci dit. La nouveauté et l'idée était les principaux atouts.

Car il avait beaucoup de défauts, qui font qu'y jouer aujourd'hui, après avoir testé les autres, serait moins excitant.

En effet, le jeu était d'une extrême répétitivité. 7 chapitres, dont les cinq du milieu consistaient à chaque fois à obtenir des infos sur la cible par diverses façons (3 en tout quoi...) puis utiliser ces infos et la mettre à mort avec style. Le scénario était lui aussi assez simple, puisqu'il ne se passait rien de spécial en dehors du premier et dernier chapitre. De plus les voyages dans la carte était loin. On pouvait aller d'une partie à l'autre, d'une ville à l'autre, mais les interminables ballades à cheval était d'un ennui mortel. Surtout quand on vous prenait en chasse. Il n'y avait rien d'autre à faire que la quête principal, si ce n'était aider des gens pour des choses négligeables, tant elles étaient répétitives (encore) et inutiles. Ou encore ramasser des drapeaux sur des toits, pour une collection interminables et absolument inutile.

En conclusion, un bon prototype, qui demandait à être peaufiné pour donner un chef d'oeuvre.

 

Je mettrais 3 pour l'idée et le contexte.

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Assassin's Creed II

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Et peaufiné, il fut. Et un chef d'oeuvre, naquit. Et une apogée, il y eut.

Apogée oui. Je ne vous parle pas d'un album de la Sexion d'Assaut, mais bien de l'épisode de la série qui a connu le plus de succès, dans le sens où il n'a pas eut de controverse (ou presque), et que les fans sont unanimes. Les avis divergent quand il s'agit du 3, du 4, du 1. Pas du 2, que je sache. Et avec raison.

Assassin's Creed II a tout amélioré. La map est constituée uniquement, ou presque, de ville. Pas d'étendues vierges à traverser sur ce pauvre cheval qui aurait besoin de stéroïdes tant il galope. Des villes denses et interactives. De nombreuses missions secondaires intéressantes. Un gameplay revu. Là où les combats du premier tendaient à être lents et parfois frustrant (souvent pour ma part), ceux du 2 sont fluides et amusant.

La répétitivité a foutu le camp, et on se sent plus assassin que jamais. Certes, on a plus la phase recherche avant l'assassinat, mais pour moi ce n'est pas grand chose. Ca enlève un côté infiltration, assassin, mais supprime le côté répétitif et fastidieux. Et cela avec un scénario digne de ce nom. Des personnages historiques parfaitement intégrés. Un héros dont on a envie de suivre l'histoire, des rebondissements. Et du charisme. Beaucoup de personnages charismatiques.

En parlant du héros, et de charisme, comment contourner le sujet Ezio?

Ezio Auditore et le héros de cet épisode, qui nous mène en Italie, début XVIème siècle, la Renaissance. Un personnage haut en couleur, pété de charisme, qui a laissé sa marque a jamais dans l'histoire de cette série vidéoludique. En fait c'est simple : depuis cet épisode, chaque nouveau héros est comparé à l'italien. Et souvent cela ne joue pas en leur faveur...

Et puis l'Italie durant la Renaissance... Comment ne pas apprécier ce choix? Les décors sont somptueux, de Florence à Venise, ils sont vivants. Les gens marchent, nombreux, dans les rues, et vivent. ET on interragit avec tout cela. Les missions sont bien pensées, et utilisent parfaitement le contexte.

Le meilleur épisode de la série, à n'en pas douter.

La "critique" du premier épisode était courte parce qu'il était répétitif et qu'il n'y avait pas grand grand chose à dire dessus.

Celle-là est courte parce que le 2 est riche, mais tout est bon. Des graphismes à la bande son, qui a fait naître le thème de la série.

En conclusion, si vous n'y avez pas joué, hurry up.

 

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Bon par contre, à quelque chose malheur est bon. Et à quelque chose bonheur est mauvais.

 

Assassin's Creed Brotherhood

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Et oui, vous l'avez peut-être constaté sur l'image, le héros est le même.

Vous connaissez la première loi du marché ; quand quelque chose marche, on le fait forcément continuer jusqu'à ce que cela devienne mauvais.

Bon, heureusement, selon moi, nous ne sommes pas encore au mauvais.

Brotherhood est la suite du 2, c'est-à-dire que l'on de rechange pas d'époque et d'assassin, non, on poursuit l'histoire du charismatique Ezio. Et oui, Ubisoft a eut du mal a se séparer de lui, comme les fans.

On a donc eut un jeu bon, selon moi. Moins que le deux par bien des aspects, mais je me suis bien amusé moi.

Le charisme est toujours là, la beauté graphique aussi. Par contre, l'idée de faire tout le jeu dans Rome, j'aime moins. Adieu la diversité, adieu la densité. On est pas revenu au 1, heureusement, mais les marches d'un endroit donné, à la mission sont longues. Parfois 1km à faire à pattes, si on ne libère pas les passages rapides.

Le scénario reste bon, bien qu'en-dessous clairement du précédent.

Mais il y a autre chose. Brotherhood apporte le multijoueur (en ligne).

Un multijoueur qui accorde à merveille les mécaniques du jeu solo avec la réalité du jeu contre autrui. On a des assassins, ou proies, qui réfléchissent, et la sensation de chasse est là.

Il y a eut aussi quelques ajouts dans le solo, avec la confrérie à gérer, etc, qui ont améliorée la longévité et diversité du jeu.

On fini selon moi sur une bonne note, malgré ce que certains en pensent.

 

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Assassin's Creed Revelations

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Aie. J'avais dit, à quelque chose bonheur est mauvais. On essor jusqu'à ce que la serviette soit dure (drôle de métaphore ouais...).

Revelations est l'épisode de trop selon moi. Et ce coup-ci, les gamers me suivent pour la majorité.

En effet, il a été annoncé comme l'épisode où Ezio marche sur les traces d'Altaïr son illustre ancêtre, en Syrie. Sous-entendu qu'on allait aussi contrôler l'assassin oriental.

Mais non. On ne le joue que pour 5 ou 6 phases de 5 minutes dans le jeu, à peine plus que les flash back du 2. Quasiment aucune nouveauté, juste des bombes un peu inutiles et un crochet, certes stylé en ce qui concerne les techniques de combats liées. Mais voilà, les environnements ne sont pas aussi époustouflants que le 2 ou même Brotherhood, il y a peu de personnages importants et ils sont peu charismatiques, et le scénario ne m'a pas intéressé outre mesure. Je me suis pas mal ennuyer dans ce jeu. Les nouvelles phases tactiques partaient d'une bonne idée, mais étaient perfectibles.

Il en aura fallut du temps pour dire au revoir à Ezio, à l'époque cela me frustrait que l'on avance pas vers un nouvel assassin, une nouvelle histoire, juste parce que le héros du 2 a eut du succès.

 

Bof.

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Assassin's Creed III

 

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On quitte enfin Ezio. On en arrive donc à Assassin's Creed III, qui se trouve être le 5ème jeu de la série. Non non, Brotherhood et Revelations faisaient bien partie de la série directe, la preuve est que l'intrigue de Desmond Miles (descendant dans l'époque présente), se suit dans ces opus.

Assassin's Creed était à l'origine censée être une trilogie. Inutile de préciser que même sans les suites du 2 ce ne fut pas le cas (pourquoi je le fais alors?).

Moi il m'a plus ce 3. Certains ont détestés, surtout par dépit, à cause des nombreuses bandes annonces qui faisaient monter la hype autour du jeu, attendu depuis 3 années.

D'abord l'histoire présent. La fin du monde arrive, car cette intrigue se situe fin 2012, tout comme la sortie du jeu. Les mayas, vous vous rappelez? On a aussi le père de Desmond qui a désormais son importance, et les deux ne s'entendent pas bien. Mais bref, ce n'est pas le plus intéressant, ni le plus important (quoique..).

L'histoire dans l'animus (appareil qui permet de revivre les histoires du passé, cf in game), se passe en Amérique, deuxième partie XVIIIème, dans les colonies britanniques qui deviendront plus tard les Etats-Unis d'Amérique, dans les environs de Boston et New York. On y incarne d'abord Haytham Kenway, un templier qui finira par vivre une nuit folle avec une indienne, pardon, native américaine. Ce qui donnera le héros du jeu, à savoir Connor Kenway (cf in game pour le nom amerindien). Ce personnage n'a pas fait l'unanimité. Je vous l'ai dit plus tôt, la comparaison à Ezio est réflexe, et la compétition est rude à ce niveau.

Et pourtant, j'ai préféré Connor à l'italien, bien qu'Ezio m'ait beaucoup plus aussi (il a inspiré en partie un personnage des CdS, que vous ne connaissez pas encore). Je trouve Connor plus original, plus profond, moins cliché. Plus discret, moins tape-à-l'oeil. J'ai vraiment aimé suivre son histoire tout au long du jeu.

En parlant d'histoire, le scénario est très bon. On abandonne le conflit assassins/templiers (les ennemis des assassins, veulent la paix mais d'une façon différente), ainsi que l'excellent traitement des personnages historiques, pour une histoire sur le héros à rebondissement, et émotion. L'émotion est clairement là, du début à la fin. Les relations père/fils aussi, et elles y jouent. C'est génial.

Le gameplay est sensiblement le même. A part deux choses. Premièrement l'apparition des phases en navire, bien réalisés et diversifiantes.  Secondo, la chasse. Très bien faîte, et poussée jusqu'au max, plus que le reste de la série. Et avec raison, puisque l'on contrôle un natif américain vivant au contact de la nature.

La bande son est de bonne facture.

Les décors sont somptueux, niveau nature. Par contre, niveau villes...

C'est banal. Les maisons de bois se ressemblent toutes, aucun monument tel les églises italiennes du 2, non. Juste un ensemble de bâtisses, idem à Boston comme pour New York. On s'ennuie en ville.

Heureusement que le jeu en nature est là, en plus des quêtes disponibles.

La façon de débloquer les souterrains en voyageant avec une lampe dans l'obscurité et avec de nombreuses énigmes et amusante. Je me suis amusé à compléter les tunnels à 100%.

La fin du jeu -de l'histoire de Connor- est excellente. La fin du scénario du jeu, avec Desmond dans le présent, est encore un cliffhanger( je ne vous avais pas prévenus?).

 

 

Un très bon moment pour moi.

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Assassin's Creed Liberation

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Un spin-off. J'ai décidé cependant de livrer mon avis dessus, pour des raisons qui apparaîtront d'elles-mêmes.

Le jeu est là pour une raison simple ; faire la promotion de la PS Vita, la dernière console portable de Sony qui galérait à se vendre. Ironique de constater que le jeu n'y a rien changé...

Et pourtant, il est bon. L'équipe qui l'a traité n'est pas la même, et honnêtement, ça se ressent. Mais ce n'est pas une mauvaise chose.

Ubi a décidé de faire d'une pierre deux coups ; avoir un personnage principal féminin, et un personnage principal noir, ou plus précisément métisse. Et oui, le politiquement correct, tout ça.

Première chose qui m'a frappé, directement sur la boîte du jeu : pourquoi elle a pas de capuche?

Pourquoi?

C'est la tradition chez les assassins!

Bon heureusement il est possible d'en équiper une par la suite. Je me suis senti mieux.

On incarne donc Aveline de Grandpré, fille d'une esclave et d'un riche marchand français (faut pas oublier qu'Ubibi est basé, entre autres, au Québec, kalus).

L'histoire se passe à la Nouvelles Orléans, 2ème partie de XVIIIème aussi. Le personnage principal à son charisme, les autres aussi.

L'histoire est sympa, surtout qu'il y a des fins alternatives, des fausses fins, suivant vos actes. L'animus déconne. Bonne idée, ça change. Aucune histoire dans l'époque actuelle ceci dit, vous êtes juste un utilisateur direct du service.

Les mécaniques de gameplay sont identiques, mais les tenues disponibles modifient cela. La tenue esclave permet de pas trop se faire remarquer, mais de courrir quand même. La tenue de dame permet de séduire, mais empêche tout action sortant de l'ordinaire. En gros, c'est ça. Et c'est une très bonne idée.

En fait je trouve toujours cela drôle. On veut du changement, on crâche sur ACIII qui ne change pas assez, mais on ignore cet opus qui tend à apporter des nouveautés diverses.

Les paysages sont somptueux, le bayou est très agréable à parcourir, à conditions d'éviter les crocos!

Moi j'ai vraiment aimer, c'est pour cela que je l'ai traité malgré le fait qu'il ne soit pas un épisode direct de la série.

 

 

J'ai passé un bon moment.

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Assassin's Creed IV : Black Flag

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Les passages en navire avec Connor en donnés des idées au developpeurs, qui ce sont dit ; "Eh, et si on faisait un jeu de pirates?"

Et ça a donné Black Flag, Assassin's Creed 4ème du nom. Ou plutôt 6ème, en fait, mais peu importe.

On y incarne Edward Kenway, grand-père de Connor et père de Haytham, dans les Caraïbes, début XVIIIème, âge d'or de la piraterie.

Le jeu a rencontré un bon succès critique.

Edward est un héros haut en couleur, malgré son absence de valeurs morales. La grande majorité l'ont préféré à Connor, le pirate ressemblant bien plus à Ezio. Et oui, quand le changement marche pas, donnons-leur ce qu'ils veulent, même si ils affirment le contraire, c'est-à-dire quelque chose de déjà vue. Ou qui s'en rapproche. J'ai bien aimé Edward cependant. Il est stylé quoi.

Les Caraïbes, ma-gni-fiques. Traverser la mer en admirant la flore locale, l'eau graphiquement bien réalisée... Priceless (Ted, Cody?).

Ah et puis la bande son. La meilleure de la série, et je pense que cela restera. On a cette ambiance pirate et action donnée par des musiques de hautes qualités. Des chants de marins, des ensorcelant chants de taverne, interprétés par Charlotte Cumberbirch, élue plus belle voix du monde par ma personne.

 

Ma chanson préférée : Blow the Candles Out, un vieux chant irlandais interprété ici par la chanteuse sus-citée.

Qu'est-ce qu'elle ma transporter cette musique la première fois que je l'ai entendue, au bord d'une plage devant des musiciens à l'ancienne!

 

Ajoutez à cela un excellent gameplay de pirate, une gestion des biens(pillés, certes), et des personnages historiques tels Charles Vane; Barbe Noire, Anne Bonny.

Ce jeu je l'ai fini à 100%, j'ai raflé chaque trésor, récupéré chaque fragment d'animus.

Bon par contre plus de scénario dans le présent. Non, juste ce qu'on appelle une excuse. Vous êtes employer d'une entreprise templier qui veut des infos sur les assassins alors vous vivez la vie d'Edward. Blabla. Ceci dit il est divertissent d'aller chercher les infos dans les ordis que vous pouvez pirater à l'aide de mini-jeux.

Après on a toujours un scénario bancale, où certes le conflit assassins/templiers est réapparu, mais rien de trop folichon.

 

 

Que du bonheur pour moi!

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Assassin's Creed Rogue

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On continue avec Assassin's Creed Rogue. Fils de Black Flag, on continue dans la gameplay maritime.

L'idée était de voir la vie côté templier.

En effet, on y incarne Shay Cormac (Hamilton x) ) qui commence assassin pour finalement devenir templier. Il est un apprenti de Haytham Kenway, l'histoire se passant durant la guerre de 7ans en Amérique du Nord. Nord nord j'entends. Genre le Canada.

On reprend le gameplay du 4, rien de très neuf, le plus intéressant étant l'intrigue.

J'ai aimé le fait de voir de l'autre point de vue, de nuancer le conflit. Chaque homme a sa vision des choses.

Le personnage, qui n'a pas un style esthétique incroyable, comparé à Eward ou Ezio, est pourtant très charismatique, par sa personnalité. Beaucoup de joueurs le place dans leur top des assassins.

Les lieux sont superbes, j'adore le nord, la glace, les manchots, l'eau froide...

L'intrigue est captivante, on suit Shay pour se venger des assassins, ses anciens "frères", et c'est génial. Les rapports entre personnages sont très intéressants, et ces personnages sont très charismatiques.

Tout est bien en fait... Sauf la durée de vie.

Le mode principal, l'histoire, dure 6 chapitres! Au lieu des 12/13 habituels!

Trop vite expédié, pas étonnant vu que deux jeu sont sortis la même année, même si ils n'étaient pas développés (couché!) par le même studio.

Et puis je trouve les combats contre les navires légendaires moins bons. Il y en a 3 au lieu de 4, moins stylés, moins effrayants, moins difficiles... Moins bien mis en scène je trouve.

Cela ajouté à la durée et aux mécaniques que j'avais déjà essorées dans me 4 ont fait que je n'ai pas eu envie d'y aller à fond pour tout améliorer etc.

 

 

Un bon jeu tous comptes faits.

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Assassin's Creed Unity

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Oulalah, ça a chié pour celui-là.

Un jeu qui s'est vendu... Sans être terminé. Littéralement, les mecs avaient pas fini, alors ils ont sorti le jeu en mode bats-les-steaks. C'est ça de vouloir sortir un jeu par an.

Toujours pas de réelle intrigue dans le présent, l'histoire passée se déroule en France, durant La révolution française que je n'ai pas besoin de dater.

En oubliant tous les bugs du début de lancement du jeu, qui ont entre-temps été corrigés (je l'ai acheté bien plus tard donc j'ai payé 2 X moins cher sans bug perso ;) ), les gens n'ont quand même pas trop appréciés cet opus.

Moi j'ai trouvé de bons points. Alors certes ils se font pas trop chier hein. Ils utilisent la vache à lait.

Mais on a un gameplay ENFIN revu. Disponible désormais de se mettre en mode infiltration quand on veut, sans avoir à forcément se planquer derrière un arbre à la con. On a un bouton pour grimper, l'autre pour descendre. Ca évite ces bons vieux soucis des précédents opus. 7 ans pour ça quand même, il était putain de temps!

Et puis autre chose. Touts les maisons sont accessibles. On peut y rentrer (à part dans celles verrouillées bien entendu) et fouiner, là où on passait en vitesse et automatiquement avant. C'est ce que les développeurs voulaient pour le premier épisode, et c'est enfin là! L'impression de liberté est absolue.

Et puis, on retrouve l'esprit du 2 ; des villes denses, une population vivante. J'adore l'ambiance chaotique qui ressort de cette période révolution, ça donne tout son côté anarchique où un assassin peut agir au grand jour, se planquer dans une immense foule en colère....

Le contexte était remarquablement bien choisit.

Après, les personnages historiques sont inutiles, même Napoléon n'était pas si important. C'était même pas un personnage principal. Même pas un secondaire en fait. Pour être honnête, c'était pas vraiment un personnage récurrent. Tout compte fait, c'était même pas un personnage tertiaire non plus. Bref, je vous le dis cash, c'est un caméo, inutile qui plus est.

Peu de persos charismatiques, un héros bon, Arno, mais sans plus. Une intrigue basique, il faut encore tuer un templier puissant et patati et patata....

Il y a cependant plus de missions secondaires diverses, avec notamment les enquêtes, amusantes.

 

 

Un bon jeu, quand même.

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Assassin's Creed Syndicate

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Encore un truc qui m'interpelle sur la boîte... Pourquoi Jacob est tout devant? Les héros sont lui et sa soeur (tout à droite sur l'image), alors pourquoi il est seul devant comme si lui était l'unique héros du jeu et elle une perso secondaire? Mystère.

Je trouve ça drôle. Ubisoft qui met des persos féminins dans ses jeux parce qu'on le lui reproche... Pourquoi est-ce drôle?

Eh bien, tout simplement parce qu'ils le font, mais sans non plus mettre un personnage principal féminin.

Aveline de Grandpré provient d'un épisode alternatif d'une console portable.

Evie Frye partage son importance avec son frère Jacob, et est au second plan sur la boîte ^^.

Mettre des femmes, mais pas trop se mouiller quoi?

Après, l'appréhension devant les persos principaux féminins chez les développeurs de jeu vidéo est un sujet à part entière (demandez aux devs de Remember Me).

 

Bref, bref. Qu'est-ce que j'ai pensé du jeu?

 

Aie aie aie. Bah comme tout le monde, ou presque. Cela faisait longtemps que l'on entendait parlé par-ci par-là de l'épisode de trop. Eh bin là, tout le monde est d'accord. Ce... Attendez je compte... 9ème épisode principal, était de trop, carrément. La serviette est même plus essorée, là elle est retombée en poussière!

 

Syndicate se déroule (une fois de plus, oublier une idée de vrai scénario dans le présent) à Londres, fin XIXème siècle, durant la 2ème révolution industrielle.

Alors encore une fois, comme dans Brotherhood et Unity, on se tape une ville unique, et l'impression de découverte, de réelle diversité et de progression en pâtit. Le contexte est cool, mais on se fait carrément chier à traverser cette foutue ville gigantesque avec ce grappin ou ces calèches...

Les missions sont chiantes...

Le scénario encore le même, tuer un grand templier en passant par les plus petits poissons d'abord, tout en convoitant un nouvel objet magique sortit de nulle part.

Les combats sont moches, le personnage utilisé met des rafales de coups interminables pour éliminer un adversaire, je vous jure que c'est moche.

Bref, la seule bonne chose du jeu, c'est les jumeaux, les héros.

Jacob Frye et Evie Frye.

Leurs rapports sont divertissants, bien qu'ils se rapprochent de disputent infantiles.

Jacob est provocateur, turbulent et têtue.

Evie est respectueuse et calme.

J'ai bien aimé ces deux-là, tout le monde est d'accord pour dire qu'ils sont très charismatiques.

J'ai préféré Evie. Elle est moins classique, moins cliché. Et puis elle a beaucoup de charme. Faut dire que j'ai un gros faible pour les femmes qui ont un accent anglais prononcé (en parlant anglais surtout), et sa voix en VO est.... Très agréable, je vais dire.

Mais bon, si les persos vous intéressent, regardez les cinématiques sur Youteub, pas besoin de jouer au jeu et à ses missions chiantes (sauf celle chez Edward, désolé pour le spoil).

Pire que Revelations, pour moi. Franchement, je le sentais pas cet épisode, du coup je l'ai téléchargé pour test avant de l'acheter si il me plaisait.

 

 

Et bin j'ai bien fait.

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Conclusion

Assassin's Creed est une série qui me plait de par l'idée des assassins dans un monde ouvert, et par les régions/époques respectivement visitées.

Chaque épisodes est différent, et certains sont meilleurs que d'autres. On va de l'excellent, pour le 2 et le 4, au très très moyen pour Revelations et Syndicate.

Aujourd'hui, après ce dernier, la série prend une pose. Certains pensent au reboot, d'autres tout simplement au renouveau attendu depuis longtemps de la série à succès d'Ubisoft.

Je vais attendre et voir, mais pour l'instant, la valeur sûr de cet univers, encore aujourd'hui, ce sont les romans. Ils ne m'ont jamais déçus.

Bien sûr nous verrons cela dans un avis littéraire dédié.

 

Désynchronisation imminente...



20/04/2016
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