The Cold Phoenix

The Cold Phoenix

Chapitre 3 - LLMP [prototype 1]

Chapitre 3: Tous en mer, mâtelots!

 

Le lendemain, l'équipage de Vaas était prêt à prendre la mer.

 

-"Bon, une fois là-bas ce sera à vous deux de remettre la lettre à l'amiral de flotte de Kingston. Le reste de l'équipage restera à bord pour éviter tout.. dérapage, ou soupçons sur quoi que ce soit", clarifia Vaas, s'adressant à Bonny et Lugo.

-"Pas de problème cap'taine."

-"Pourquoi nous en particulier?" demanda Bonny.

-"Et bien je pense qu'un couple fera meilleur image, cela passera mieux pour ce qui est du rôle de ville normal, avec des gens tranquilles et cetera... Et puis vous savez très bien vous tenir, de plus vous avez un grand sang-froid tous les deux. Et face à quelqu'un comme ce gamin gaté de Jamie Carter, vous en aurez bien besoin. D'autres questions muchachos?" dit Vaas en souriant comme un clown.

-"Non ça ira. On fera ce qu'on a à faire", répondit Bonny.

-"It's time to go to work guys!" lança Lugo l'air euphorique.

-"Tu vois quel effet t'as sur lui? Nan mais sans deconner.." dit Vaas à Bonny pour plaisanter.

-"T'as pas encore vu l'effet que ce type a sur moi.." rétorqua Bonny en souriant.

-"Ah bon quel effet il a sur toi??" demanda alors Vaas l'air incrédule.

-"Il me rend... folle", répondit Bonny avec un petit sourire en levant les sourcils.

-"Comment ça il te rend folle?"

-"Ca c'est privé..." lui dit Bonny avec un sourire coquin.

-"Bon les enfants on doit délivrer un message il me semble" lança Lugo l'air gèné.

Les trois pirates se mirent à monter sur le Vindicator.

-"Rabas-joie!" s'exclama Vaas en souriant.

-"Ouais amor faut que t'apprennes à plaisanter un peu", enchaîna Bonny en tapant amicalement Lugo sur l'épaule.

-"C'est le commerçant qui s'fout du pirate!" rétorqua Lugo avant d'embrasser doucement sa bien-aimée.

-"Hahaha!" rièrent Bonny et Vaas.

 

Sur la plage plus loin, deux femmes discutaient sur un quai à coté d'un navire visiblement prêt à prendre la mer. L'une était brune sombre, l'autre rousse. Le navire était le Black Dress. C'était Eva Shella qui discutait avec Angelica Bonham. Shella était prêt à prendre la mer et Angelica la retenait pour lui parler. Elle avait l'air de lui demander de l'aide, ayant sur le visage une inquiétude marquée par ses premiers rides.

 

-"Qu'est-ce que j'ai à gagner à t'aider pour récuperer ton frère?" demanda Shella, de marbre.

-"A-t-on vraiment besoin d'une offrande pour aider son prochain? Inutile de donner raisons à ceux qui disent que les pirates sont tous des êtres cupides dénués de sentiments humains", répondit Angelica.

-"C'est un raisonement très pertinent. Mais la pratique est différente de la théorie. Dans ta théorie, je t'aide volontier car nous sommes entre êtres humains, entre femmes qui plus est. Dans ta théorie, je vais jusqu'au bout du monde sauver ton frère parce que c'est ce qui est le bien, et que ma conscience et ma compassion me disent de faire. Maintenant laisse-moi t'expliquer la pratique. Dans la pratique tu me demandes de te suivre, de t'escorter en prenant tous les risques qui vont avec jusqu'à un continent qui grouille de gardes de la Royal Navy qui ne demande qu'à coincé un navire <<traître à la couronne>> pour l'envoyer dire bonjour à Poséidon. Dans la pratique tu n'as aucune certitude quant à la situation de ton frère. Tu n'as que les dires d'UN mâtelot, complêtement isolé. Dans quel état était-il? Ne mentirait-il pas juste pour vous lècher les bottes? N'a-t-il pas confondu ton frère avec un autre? N'a-t-il pas été corrompu pour t'ammener dans un piège? Même si tout est vrai, ton frère est-il encore là-bas? Si c'est le cas, qui dit qu'il acceptera de te suivre? Après tout si il n'est pas rentré à Nassau depuis tout ce temps cela devait bien être volontaire tu ne penses pas? Dans la pratique il est difficile de dire à son équipage <<Hé les gars, aujourd'hui on va risquer nos vies plus que jamais pour les beaux yeux de madame, en ayant de grande chance de evenir bredouille achant que notre cible ne nous rapportera pas de quoi nourrir un chat! Tous avec moi mâtelots!>>. Ton rôle Angelica, tu le remplis bien, mais il ne s'agit que de la gestion de l'île. Etre sur le terrain cela n'a rien à voir. Il y à beaucoup de choses qu'il faut analyser et tu n'en avait même pas pris connaissance d'un quart."

-"Je....."

 

Devant un tel discours, lui démontrant à la fois une certaine immaturité dont elle faisait preuve, à la fois une inconscience complête, Angelica ne su que dire. Elle réfléchît une vingtaine de secondes et reprit.

 

-"Ecoute Eva, il s'agit de mon frère et je ferais tout pour la moindre possibilité de le retrouver. Tu ferais de même. En ce qui vous concerne, toi et ton équipage, je vous récompenserais d'un butin de 50 000 réales et de plusieurs barils de rhum. Cela motivera tes troupes. De plus je réduirais la taxe sur vos marchandises et vous aurez l'avantage de m'avoir dans la poche si vous vous retrouvez dans une situation, délicate. Pour ce qui est de la Royal Navy, on fera attention, et si on croise un navire de temps en temps je saurais comment nous sortir du pétrin. Pour ce qui est des combats probables sur terre, et bien il me semble que l'équipage du Black Dress n'est pas connu pour son manque d'éfficacité non?"

-"Mmmm.. Nan sûrement pas. Marché conclut, va chercher ton petit frère. On part dans quelques minutes."

 

Les deux associées se serrèrent la main en signe d'accord mutuel.

*****

 

Le lendemain les navires avaient tous prit la mer. Chacun avait sa propre destination et son propre but. Le Black Dress d'Eva Shella faisait cap sur Boston pour libérer ou du moins retrouver Dave Bonham. Le Ranger de Charles Vane écumait les mers des Caraïbes à la recherche d'une proie. Le Queen Anne's Revenge d'Edward Teach alias Barbe Noire ainsi que le reste de sa flotte faisait route vers Freedom Island, une île dont l'emplacement exact n'était connu que de ses habitants. Le White Hellfire de Karle Schossandüss se dirigeait toujours vers l'archipel Fernando de Noronha dans le but d'y trouver la calice d'Hadès. Enfin, le Vindicator de Logan Vaas avait pour déstination Kingston, ville la plus fleurissante de la Jamaïque, territoire anglais de sûrcroit, afin de délivrer une lettre de Angelica Bonham au nouvel amiral de flotte, Jamie Carter.

Au large des côtes du Brésil, se rapprochant inexorablement vers son trésor tant désiré, se trouvait donc le White Hellfire, navire du jeune capitaine Karle Schossandüss, qui avait obtenu ce titre par opportunisme après la bataille des quatres colosses.

 

-"Nous approchons capitaaaiiiiiine!!!" hurla le vigie du White Hellfire.

-"Parfait. Bientôt nous serons les maîtres des mers mes amis!!" se réjouit Schossandüss.

Son équipage était d'aussi bonne humeur que lui, si ce n'est plus. Il faut dire qu'un objet aussi précieux obtenu sans avoir à sortir leur sabre de leur fourreaux, c'était un véritablement évènement. Une première dans le monde de la piraterie.

 

-"Il y a un truc que je ne comprend pas Alex", dit soudain Schossandüss, pensif.

-"Oui capitaine?"

-"Cette garde a été écrite par le capitaine Lee Jong n'est-il pas?"

-"C'est cela capitaine."

-"Tu as vu l'objet que l'on va chercher?? Nan mais est-ce que tu te rends compte que nous allons, tous sans exception, devenir IMMORTELS?! C'est incroyable!!"

-"Oui c'est vrai que c'est assez difficile à réaliser... C'est démentiel", dit Alexandre Sevarin.

-"C'est le mot. Dis-toi qu'à part ce trésor-là et celui que possède les éspagnols, ils en reste dix-huit de ces trésors aussi fabuleux peut-être même plus!"

-"Oui c'est un miracle pour nous, l'opportunité d'une nouvelle vie."

-"Il y à quelques jours, on étaitencore que de simples mâtelots sur des navires d'égoïstes, et maintenant regarde où on en est: capitaine et second, libres d'aller où nous voulons, avec la carte des plus fabuleux trésors du monde. Si j'avais pu imaginer que ça se passerait comme ça..."

-"C'est le chemin que mérite les travailleurs et les ambitieux."

-"Exact. Mais si je te parle de la valeur incroyable de ces trésors c'est pour une raison précise. Si Lee Jong a recherché la position de chacun se ces fabuleux trésors, pourquoi ne les a-t-il pas prit pour lui?? Hein?"

-"Alors là, je vous avoue que je n'en ai aucune idée..."

-"Allons tu peux me tutoyer. Si tu veux mon avis, ce Jong à plus d'un tour dans son sac, vu la situation, les trésors, les frontières, tous les groupuscules, cette secte des Yeux de Balkhast, Barbe Noire et le Marin Pourpre qui a disparut... Je pense que quelque chose de très, très, gros se prépare..."

-"Tu dois avoir raison Karle. C'est de mauvaise augure tout ça."

-"Oui. Mais nous nous sommes différents. Nous nous sommes les membres d'équipage du White Hellfire tout-puissant! Nous n'avons rien à craindre de ce qui va arriver. Car à ce moment nous serons déjà immortel et nous possèderons toujours la carte ultime, car personne ne pourra nous la reprendre vu notre futur pouvoir!"

-"C'est génial."

-"Laissons-les se battre entre eux, et vivons la grande vie camarade!"

 

Les deux hommes se tapèrent dans la main et l'équipage se mît à chanter joyeusement. Pour l'instant il était vrai que les membres d'équipage du White Hellfire étaient dans leur coin, et heureux. C'était peut-être ça au fond le secret du bonheur d'un corsaire. Se détacher de toute cette atmosphère.. oppressante.

Barbe Noire était en route pour Freedom Island avec toute sa flotte et ses concitoyens.

 

-"Que comptes-tu faire pour l'Iunctio?" demanda Laetitia Covalmant à son capitaine.

-"Rien pour l'instant. Il faut attendre d'en savoir plus."

-"Qu'est-ce qu'ils veulent réelement à ton avis?"

-"Ce n'est pas ce qu'ils veulent qui m'inquiète le plus. Le facteur inconnu est le vrai danger", dit Barbe Noire.

-"De quoi tu parles?"

-"Eh bien il se trouve que l'Iunctio envoie généralement deux membres pour s'occuper d'une mission. Parfois trois quand c'est quelque chose de sérieux. La seule fois où ils étaient plus que trois, ils étaient cinq et c'était pour la crème de la crème. Empêcher une guerre entre l'Angleterre et l'Espagne. Vois-tu où je veux en venir, Laetitia?"

-"Eh bien non à vrai dire", répondit-elle, l'air perdue.

-"Pour notre prise éclair de New Providence, ils n'ont envoyé qu'un seul de leurs membres. Cela signifie que ce n'était pas très sérieux pour eux."

-"C'est vrai. Et on ne sait toujurs pas à l'heure actuelle combien ils sont, où est leur quartier général, ni où dans le monde ils peuvent agir..."

-"C'est cela. Ils sont dangereux, ça ne fait aucun doute. Mieux vaut éviter de s'attaquer à eux tant que l'on n'en sait pas assez", conclut Barbe Noire.

-"D'accord mais, comment allons nous nous y prendre pour recueillir des informations sur eux? Ils ne sont pas faciles à approcher c'est le moins qu'on puisse dire."

-"Ne t'inquiète pas pour ça. J'aurais toutes les infos nécessaires sur eux et plus encore. Ce n'est qu'une question de temps. Ne t'en fais pas pour nous tous, notre île reste encore introuvable pour le monde exterieur. Nous sommes en bonne position, et je ne compte pas la laisser partir", finit Barbe Noire.

 

Sur le dernier navire de la rangée se trouvaient toujours Keira Boyle et Hennigan Lowe.

 

-"Tu sais, j'aimerais vraiment qu'on fasse notre vie ensemble. Qu'on puisse vivre la grande vie. Habits de haute société, soirée animée. Décorations et grande maison. J'aimerais vraiment qu'on soit heureux", dit Boyle à son fiancé.

-"Je le veux aussi pour toi ma tendre", répondit Lowe,"nous aurons un mariage digne de ce nom dans peu de temps, je te le promets."

-"Promis?" dit Boyle des étoiles plein les yeux.

-"Promis!" affirma fermement et joyeusement Lowe, en serrant le point devant sa poitrine.

Boyle lui sauta au cou pour l'embrasser.

-"Et nous aurons une descendence. Nous aurons de magnifiques enfants. La famille Boyle sera grande."

-"A ce sujet tu es toujours sûr de vouloir prendre mon nom??"

-"Bien évidemment. Ce sera un honneur mademoiselle Boyle", dit-il en s'agenouillant devant elle comme si il la redemandais en mariage.

-"Arrète tu me flattes!"

-"Hahaha" ria Lowe en soulevant sa fiancée dans ses bras en tournant sur lui-même.

Les deux fiancés rièrent fortement. Mais soudain le navire bougeait brusquement, il y avait une tempête. Tout pirate aillant voyager en mer sais à quel point une tempête est mortelle et ne pardonne pas. La flotte de Barbe Noire resista bien. Mais tout à coup le timonier du navire sur lequel se trouvait les deux tourtereaux fût projeté au sol pour une violente vague. Au même moment, Keira Boyle lacha prise et perdît l'équilibre. Le temps que le timonier reprenne le contrôle du navire un minimum, les deux fiancés avaient disparus. Jeté par dessus bord. Il le vît mais ne pu rien faire dans cette tempête...

Du coté du Black Dress, tout allait bien. Me navire se trouvait non loin des côtes du continent nord-américain. Angelica et Edward Bonham ne parlaient pas, ils étaient plongés dans leurs pensées.

 

-"C'est une dure épreuve que c'est deux-là traversent. Tu as fait le bon choix de leur venir en aide", dit Marc Jonko, second d'Eva Shella, en s'adressant à cette dernière.

-"Je ne l'ai pas fait de bon coeur, j'ai bien pris soin de lui réclamer tout ce que je pouvais lui soutirer", répliqua Shella, qui regardait droit devant elle.

-"On m'la fait pas à moi",dit Jonko de sa grosse voix,"tu as réclamé des récompenses pour motiver le reste de l'équipage, mais tu les aurais quand même aider de toute façon. Sous cette façade de femme froide et forte se cache quelqu'un de bien, qui fait preuve de compassion et n'aime pas laisser autrui en détresse."

-"Tu es bien sûr de toi."

-"Je sais reconnaîtrece que sont vraiment les gens. Et je me rappelle du jour où tu as défendu cet adolescent à La Havane. La personne que tu es est bien mieux que celle que tu montres, je ne comprend pas pourquoi tu joues ce rôle."

-"C'est bien pour ça que tu n'es pas capitaine et que moi oui."

-"Navire en vuu!!" interrompu le vigie en hurlant."C'est un chasseur de pirate!!!"

-"On continuera cette discution plus tard Marc", dit alors Eva Shella."A vos postes mâtelots! Préparez vous à tirer, qu'on soit les premiers à attaquer!!"

 

Elle monta alors les escaliers vers la poupe. Une fois sur celle-ci, elle vît un pirate endormit sur le coté. Elle lui mis un coup de pied dans le ventre.

 

-"C'est pas l'moment de roupiller, prépare-toi pour la bataille incapable!"

 

L'homme se leva très vite et courut vers le centre du navire. Quand le Black Dress arriva à moins de trois cents mètres du chasseur de pirate, les coups de feu commencèrent. Les navires se répprochèrent en continuer l'assaut. Le navire chasseur riposta vite, mais malgrés sa volonté il se fît très vite coulé par le Black Dress, qui possèdait une puissance de feu redoutable à courte portée.

 

-"C'est bien mâtelots! Qu'ils comprennet tous quel que soit leur allégance que le Black Dress ne craint personne, c'est lui qui devrait être craint et redouté par tous!" cria Shella.

 

L'équipage acquiesa par des cris de victoires.

 

-"Tu vois Marc, voilà pourquoi je suis qui je suis", dit alors Shella.

-"Dis-donc tu as fait un bon choix avec elle, même pas besoin de sortir mon sabre et aucun mort en une bataille!" lança Edward Bonham à sa soeur.

-"Oui en effet. Ta réputation est tout à fait justifiée Eva."

-"Evidemment."

 

Dans les mers des Caraïbes, le Ranger atait en pleine bataille face à un convoi éspagnol. Le Ranger tira une bordée sur un des deux navires d'escorte. Le navire prît feu et arrêta d'avancer. Il était complêtement hors d'état. Les deux autres avançaient tout droit.

-"Barre à babord!" hurla Charles Vane.

 

Le Ranger entreprit donc une manoeuvre très astucieuse, il se retrouva à la gauche du deuxième navire d'escorte, qui lui-même se trouvait à la gauche du navire du convoi. Le navire du convoi ne pouvait donc pas tirer sur le Ranger, et ce dernier pouvait d'une seule bordée transpercer les deux navires d'un coup. Le Ranger tira alors une bordée au niveau du pont du navire d'éscorte, qui se retrouva alors hors d'état à son tour. Les tires avaient causés de gros dégats au navire principal aussi.

 

-"A l'abordage, chien galleux!" ordonna Vane.

Les pirates du Ranger lancèrent les grapins d'abordage sur le navire du convoi. Bientôt le Ranger se retrouva collé à ce navire. Les éspagnols avaient déjà sortit leurs armes.

 

-"Tuer quicqonque tente de venir sur le pont! Ne laissez pas ces vils pirates nous voler!! Gloire au roi d'Espagne!!" hurla le capitaine du navire à son équipage.

-"Tuez les jusqu'au dernier! Pas de prisonnier!!!" rétorqua Vane.

Les corsaires hurlèrent tous et les pirates du Ranger sautèrent sur le navire éspagnol. Le combat faisait rage. Vane sauta sur un éspagnol pour lui planter son sabre dans l'oeil une fois au sol. Il dévia un coup d'un autre marin et enchaîna en lui donnant un coup retourner qui lui ouvrit la gorge. L'homme vacilla en reculant, et trébucha sur un tonneau. Vane bloqua alors le coup du prochain adversaire et lui bloqua le bras sous le sien avant de lui trancher violemment la tête, qui sauta et roula sur le pont. Les marins qui se trouvaient à quelques mètres devant Vane le regardèrent sans bouger. On pouvait aisément lire une peur bleue dans leurs yeux. Vane s'avança vers eux et ils reculèrent tous lentement.

 

-"C'est ça vos redoutables marins?! Qu'est-ce que vous attendez venez!!" cria Vane.

 

Il fît mine d'avancer vers eux pour les faire reculer de peur une fois encore.

-"Haha, une bande de lâche" ria Vane.

 

Il sortit ses deux pistolets pour tuer deux des marins. Il avancça lentement vers les trois autres qui reculèrent. Voyant leur position sur le navire, Vane accélèra alors sa marche. Les trois marins reculèrent plus vite et trébuchèrent sur le bord du navire pour tomber à l'eau. Un marin attaqua Vane par derrière. Il lança un coup de sabre vertical sur Vane qui se retournait et vît le coup venir, sans pouvoir l'arrêter. Il fut sauver par Jack Rakkham, qui bloqua le coup avant de transpercer le ventre du marin. Vane le regarda sans rien dire, puis retourna au combat.

 

A Kingston, le Vindicator était à quai. Vaas avait prit son temps, n'étant pas ravi de cette mission. Dante Lugo et Anne Bonny descendèrent sur le quai.

 

-"Qui êtes vous?" demanda l'homme qui s'occupait du quai.

-"Dante Smith et voici ma femme, Anne. Quel est le prix pour amarrer notre bâtiment à quai?" dit Lugo."En réales s'il vous plait."

-"Cela fera 30 réales je vous prie", répondit l'homme.

-"Voilà", dit Bonny en lui donnant les pièces.

-"Puis-je connaître les motifs de votre séjour à Kingston?" interrogea l'homme.

-"Nous sommes ici pour remettre à l'amiral de flotte une lettre de madame Angelica Bonham, de Nassau", répondit Bonny en souriant.

 

L'homme la regarda de haut en bas, puis il fît de même avec Lugo. Il s'arreta alors sur son visage cicatrisé. Lugo sourit alors bêtement pour faire bonne figure. L'homme sourit alors et regarda Bonny de nouveau.

 

-"Bienvenue à Kingston, je vous souhaite un bon séjour", annonça-t-il alors, en se mettant de coté pour leur présenter la ville de la main.

-"Merci à vous gentilhomme", lui dit Bonny.

 

Le couple marcha alors sur le pont et pénètra dans la ville.

 

-"Une véritable ville de riches. Yà tellement de palace qu'on s'y perdrait", dit Lugo.

-"Dire que ces gens sont souvent aussi riches simplement parce qu'ils sont nés dans la bonne famille. Et nous on nous traite de cupides? Pff, ça me donne envie de gerber. La seule différence c'est que nous on se bat pour avoir ce qu'on a."

-"T'as tout à fait raison."

-"Ah", dit alors Bonny en reprenant le sourire,"tu commences à prendre l'habitude?"

-"Un peu", dit Lugo avant d l'embrasser.

-"Prend-moi la main."

-"Quoi?" dit Lugo, en fronçant les sourçils.

-"C'est comme ça que les couples font ici. Ca nous donnera l'air plus vrai."

-"Hum. Oui", dit Lugo avant de lui prendre la main.

-"Comment on trouve le manoir des Carter?"

-"Et bien, je suppose que c'est celui-ci", répondit-il en désignant du doigt un manoir en hauteur."Il est plus grand encore que les autres, isolé sans trop l'être, tout en hauteur pour bien être visible de toute la ville, cela correspond bien à la vanité de cette famille."

-"Perspicace, en plus", remarqua Bonny en souriant.

-"Evidemment", répliqua Lugo avec un clin d'oeil.

Les deux amants se mirent en route. Ils marchèrent à pas lents, détendus.

-"Je n'arrive pas à croire qu'un gamin contrôle une telle ville, c'est complêtement n'importe quoi!" s'exclama Bonny.

-"Faites attention, on ne doit pas dire mal de l'amiral de flotte. Faites très attention", leur dit un homme à leur gauche, il avait visiblement entendut la remarque de Bonny.

-"Oui.." répondit-elle.

-"Sois discrète", dit Lugo.

-"Ces gens craignent ce garçon. Il à vraiment du pouvoir. Celui de punir et donc des gens assez haut placés qui lui obéissent. D'après Logan, même sa mère est esclave de sa volonté."

-"Tu es perspicace toi aussi."

-"Evidemment", répondit Bonny avec un clin d'oeil à son tour.

Arrivés en haut de la colline, Lugo et Bonny allèrent au manoir. Ils fûrent bloqués par un tunique rouge, gardes anglais.

-"Pardon mais vous ne pouvez entrer. Il s'agit du manoir des Carter et ils sont occupés", dit le garde.

-"Nous le savons, c'est pourquoi nous sommes ici. Nous avons une lettre importante pour monsieur Jamie Carter, de la part d'Angelica Bonham", expliqua Bonny.

-"Ah vous n'êtes pas du coin. C'est pour cela que vous ne savez pas. Et bien laissez moi vous apprendre que les Carter organisent une fête pour les seize ans de l'amiral de flotte Carter. Ils ne reçoivent donc aucune visite, d'autant plus que, comme vous le savez probablement, les Carter ne portent pas les Bonham dans leur coeur", dit le garde.

-"C'est très embêtant. Quand pourrons-nous voir monsieur Carter?" demanda alors Lugo après avoir échanger un regard ébêté avec Bonny.

-"Eh bien, il ne veut aucune visite de nature non-amicale ou d'importance capitale avant après-demain. Ensuite il faudra obtenir un rendez-vous. On n'obtient pas de tête-à-tête avec l'amiral de flotte aussi facilement."

-"<<Aussi facilement?? D'importance capitale>>? Nous venons pour justifier le commerce de New Providence, voyons", dit Bonny, indigné.

-"Oui mais votre cas est à part. Les Carter sont en rivalité avec les Bonham depuis leur arrivée dans ces îles."

-"Mais qu'est-ce qui les oppose autant?" demanda Lugo, irrité.

-"Et bien cela remonte en Angleterre. Il se trouve que les Bonham et les Carter sont des familles de banquiers rivaux de Norwich. Ils ont eu beaucoup de problèmes, et se sont toujours trompés et trahis. Il y à même eu quelques soupçons de meurtre indirect. Quand Maria Bonham, la mère d'Angelica, a décidé de partir faire fortune dans ces îles, Arnold et Elsa Carter, parents de Ginnie et grands-parents de Jamie, ont décidé de faire de même. Depuis, ils se mettent des bâtons dans les roues et essayent mutuellement de se couler, car ils veulent toutes deux être la famille la plus riche pour prouver sa supériorité à l'autre. Ainsi envoyer les messagers de LA Bonham la plus maline et la plus riche, qui à elle seule a réussit a donner l'avantage à sa famille, voir Jamie Carter quand il a précisé vouloir être tranquille, ce serait... Eh bien disons que malheureusement pour vous je tiens à ma tête", expliqua le garde.

-"Ah, je vois.. Bien nous nous en voudrions de vous la faire perdre, alors nous allons écouter vos conseils. Au revoir", dit Lugo.

-"Adieu," répondit le garde.

 

Pendant ce temps, le White Hellfire était ancré non loin d'une île de l'archipel Fernando de Noronha, l'équipage était venu à terre en chaloupes, étant donné l'absence de quai. Après avoir traversé une petite forêt, les pirates atterirent sur un champ ouvert. Ils aperçurent très vite des gens en robe au loin.

 

-"Allons les voir", dit Schossandüss.

 

Quand les pirates arrivèrent à quelques mètres des habitants de l'île, ils purent les voir clairement. C'était des gens... Etranges. les hommes étaient en robe à capuche grise sombre, le visage peint de rouge, sauf le tour des yeux qui était blanc. Les femmes étaient en robe sans capuche grise, un peu plus claire, et leur visage était peint de blanc, le tour des yeux rouge.

 

-"Je vous présente les Yeux de Balkhast", annonça le capitaine du White Hellfire.

-"Vous connaisez notre groupe de croyance. Nous ne connaissons pas votre identité, quand à nous", dit une femme.

-"Je suis Karle Schossandüss, le pirate qui as éliminé les célèbre frères Hellway. Je suis désormais le capitaine du White Hellfire, machine de mort des Caraïbes. Voici mon second Alexandre Sevarin, et tout mon équipage."

-"Vos faits d'armes ne nous interresse nullement. Ils ne font que démontrer à quel point vous ne voyez pas."

-"Ah oui? Et qu'est-ce que je ne vois pas?" dit Schossandüss en souriant.

-"Le monde."

-"Et qui êtes-vous?"

-"Nous n'avons pas de noms. Seul notre guide en possède un. Nous sommes les Yeux de Balkhast, notre divinité unique, qui peut voir le monde à travers nous."

-"Hein...Peu importe. Je cherche le calice d'Hadès. Elle se trouve sur votre île."

-"Nous savons de quel objet vous parlez. Il se trouve dans une grotte, au sud. Cette grotte est la seule qui se trouve sur cette partie de l'île, vous n'aurez aucun mal à la trouver."

-"Personne n'est venu la chercher avant nous, n'est-ce pas?" demanda Sevarin.

-"Vous êtes les premiers marins à pénètrer notre île."

-"Parfait. Savez vous quel est le rituel nécessaire à l'utilisation de ce calice magique?" dit Schossandüss.

-"Il n'a rien de magique. Magique est un terme qu'utilise les hommes pour parler de chose qu'ils ne peuvent comprendre. Pour utiliser les capacités de ce calice, il faudra le remplir de votre sang, et le boire sur votre navire. Il faut que tous les membres de votre équipage soit sur votre navire, tout membre absent ne sera pas touché par l'effet du calice."

-"Et bien il ne nous reste plus qu'à y aller", dit Schossandüss.

-"Nous ne vous le conseillons pas. Cette grotte contient la peur des grands, et le calice aura un mauvais effet, la magie noire n'est pas appelée ainsi sans raison. Ne l'utilisez pas, c'est un conseil."

-"Mais oui la malédiction et cetera.." ricana Schossandüss."Je me fiche de vos croyances fantaisistes. Mais j'ai cependant une question. Pourquoi nous avoir indiqué le chemin et répondu à toutes nos questions? Qu'avez-vous à y gagner?

-"Nous nous devons de guider ceux qui ne voient pas, peu importe la direction qu'ils ont choisis de prendre."

-"Moui", dit Schossandüss, incrédule.

 

Il n'aimait guerre les membres de cette secte. Il était du genre à facilement mépriser autrui. Le capitaine Schossandüss était quelqu'un d'assez arrogant, et optimiste. C'est bien cela qui le mena ici, à faire une des plus grandes découverte du monde de la piraterie. Il se demandait encore ce que pouvais être les autres merveilles de la carte de Jong.

Dans les quartiers du Vindicator, la situation était moins optimiste.

 

-"Quoi?! Mais pour qui il se prend ce petit con?! Môsieur veux être tranquille?! Môsieur demande à Nassau de se justifier devant sa petite personne et fait pour cela envoyer le Vindicator et son capitaine non-enchanté par cette situation et il veux être TRANQUILLE?!!" hurla sourdement Logan Vaas.

-"On va devoir attendre", dit Anne Bonny.

-"Attendre?! Pour remettre une lettre! Elle est bien bonne celle-là!"

-"Baisse d'un ton! Je n'y suis pour rien", dit sèchement Bonny avec un regard si furieux que Vaas s'exécuta.

-"On va pas attendre. Vous allez vous infiltrés dans cette fête. Peu m'importe que ce petit con ne soit pas content de vous voir, vous lui donnerez les preuves et il nous lâchera. Et on retourne à Nassau"; dit Vaas.

-"D'accord capitaine. Je vais aller dans les tavernes glaner des informations", répondit Dante Lugo.

-"Moi j'irais dans les bordels, je sais comment être au courant de toutes les rumeurs, aussi peu répandues soient-elles", annonça Bonny.

-"Bien", conclut Vaas.

 

Les deux amants sortirent de la cabine du capitaine, déscendèrent du navire, et marchèrent vers la ville.

 

-"Tu changes facilement d'humeur hein?" dit Lugo.

-"Ah, tu as remarqué.." répondit Bonny avec un sourire un peu géné.

-"Va falloir que je fasse attention avec toi", dit-il en plaisantant.

-"Haha. Et toi tu vas mieux?"

-"Comment ça?" répondit Lugo.

-"Par rapport à ce que Hatch Maynard a dit à propos de ton frère..." dit Bonny.

-"Ah... J'éssaie de ne pas trop y penser. On verra plus tard."

-"Oui. Bon, je vais à ce bordel, la taverne la plus proche est à gauche. A tout à l'heure!" dit Bonny avant de l'embrasser.

-"A plus tard", répondit Lugo.

 

Ils se séparèrent. Dante Lugo alla dans une taverne plutôt grande, et Anne Bonny entra dans un énorme bordel. Kingston était une ville en pleine éssort, ce n'était rien de le dire. Depuis que la ville remplaçait Port Royal dans son rôle de port principal de la Jamaïque, elle connaissait une croissance rarement vue, surtout dans une ville du nouveau-monde.

Quand Lugo entra dans la taverne, il aperçu tout de suite un visage familier.

 

-"Lugo, p'tit salo!"

-"Qu'est-ce que tu fais là Kurt?" dit Lugo.

-"Je bois bien sûr! Et toi Dante, quoi de neuf depuis la disparition du capitaine?" dit Kurt.

-"Je me suis engagé dans un autre équipage, celui de Logan Vaas."

-"Le Vindicator c'est ça?"

-"Exact. Et que fais Kurt Walker en Jamaïque?"

-"Pas grand chose à vrai dire. Je travaille par-ci par-là sans vraiment me poser. Je vis au temps présent en ce moment. Et toi qu'est-ce qui nous vaut le plaisir de voir ta sale gueule à Kingston?"

-"Je suis là pour délivrer une lettre au nouvel amiral de flotte. De la part de Nassau."

-"Aah, le petit. Amiral de flotte, si c'est pas du foutage de gueule mon gars" dit Walker à voix basse.

-"Tu sais quelque chose sur la fête qu'il organise pour ses seize ans?"

-"Moui. Je sais qu'elle va durer toute la soirée et qu'les invités seront tous masqués."

-"Masqués... Je me débrouillerais pour trouver un masque. Et c'est une fête ouverte à tous?"

-"Oui si tu es bien habillé tu pourras rentrer. Et comme c'est le cas, t'as plus qu'à te trouver un masque et le tour est joué!"

-"Je te remercie Kurt."

-"Eh t'en vas pas comme ça, bois au moins un verre en souvenir du Phoenix Phantom Fist!"

-"Ca marche, mais pas trop longtemps", dit Lugo.

Aprés être rentré dans le bordel, Bonny se dirigea tout de suite vers l'étage.

-"J'ai besoin d'un service", dit-elle en entrant dans une chambre à la porte ouverte, signe qu'il n'y avait pas actuellement de client.

-"Pas de problème ma belle", répondit la putain en enlevant les boutons du haut de Bonny.

-"Je ne parlais pas de ce genre de service", dit calmement Bonny en arrêtant la main de son interlocutrice.

-"Qu'est-ce que tu veux" dit alors la putain, étonnée.

-"J'ai besoin de savoir des choses sur la fête de ce soir."

-"Je ne sais pas grand chose, ni qui est invité, ou même si il faut ou non une invitation."

-"Dans ce cas que sais-tu sur l'amiral de flotte?" interrogea Bonny.

-"Je sais qu'il a une chambre ou il aime emmené ses partenaires au premier étage à gauche, la dernière porte, j'y suis déjà allé plusieurs fois."

-"Bien. Et que sais-tu d'autres qui pourrais m'être utile?"

-"Juste que les gens iront à cette fête masqués, j'ai vu beaucoup de riches choisir pendant une demi-heure des masques à la boutique du coin."

-"Merci à toi", dit Bonny en lui tendant un peu d'argent.

-"C'est un plaisir", conclut la putain.

 

Bonny sortit de la chambre, descendit les escaliers et sortit du bordel en se dirigeant vers une boutique plus loin vers le centre-ville. En arrivant, elle acheta deux masques, un masculin doré et un féminin argenté. Des masques ordinaires, passe-partout. En sortant de la boutique elle se dirigea vers la taverne où était allé Lugo plus tôt et y rentra. Elle l'aperçu à table avec son ami. L'ami de Lugo était costaud, brun aux cheveux rasés, avec un peu de barbe. Il avait environ trente-cinq ans.

-"Je vois que tu m'as devancé", dit-il en souriant.

-"Tu bois que je t'ai devancé?" dit Bonny en ricanant.

-"Et qui est cette femme qui te connait?" lança Walker à Lugo.

-"Laissez-moi vous présentés. Anne voici Kurt Walker, on combattait ensemble à bord du Phoenix Phantom Fist sous le commandement du Marin Pourpre. Kurt voici Anne Bonny, je l'ai rencontré à Nassau. Anne est... ma compagne", expliqua Lugo.

-"Ta... compagne?" répéta Walker, l'air ébêté.

-"Oui."

-"Tu veux dire.. enfin serieux ou euh..?" dit Walker qui avait vraiment l'air de voir un fantôme.

-"Serieux. Elle compte pour moi. Mais ne t'inquiète pas, ça ne change rien entre nous", lui dit Lugo en riant avec un clin d'oeil.

-"Ah... Ok."

-"Je peux m'asseoir avec vous Dante?" demanda affectueusement Bonny.

-"Bien sûr Anne."

Walker les regarda bizarrement. Puis il se remit à parler.

 

-"Quel âge avez-vous ma lady?" demanda-t-il alors à Bonny.

-"Vingt ans. Inutile de me vouvoyer, et ne m'appeler pas lady voyons", dit-elle avec un petit sourire courtois.

-"Je prend mes précautions avec la compagne de Dante Lugo. Croyez-moi si vous le connaissiez comme je le connais, vous seriez qu'il ne faut pas l'ennuyer..." dit Walker.

-"Bon Kurt.." dit Lugo."Alors Anne, tu as trouvé quelque chose?"

-"Oui. La fête sera un bal masqué, et je sais où Jamie Carter emmène les filles durant ce genre d'évènements. Mais je ne sais pas comment rentrer par contre. Et toi tu as appris quoi?"

-"Eh bien Kurt ici-présent m'a appris que les gens venaient masqués comme tu le sais, et que tous les gens de haute société pouvaient venir. Et nous sommes assez bien habillés pour rentrer incognito."

-"Parfait. Je suis allée acheté les masques" dit Bonny en les montrant,"il ne nous reste plus qu'à attendre ce soir."

-"Nous devrions rentrer voir Logan."

 

Sur ces paroles, les deux amants dîrent au revoir à Kurt Walker, qui finissait sa bouteille de liqueur, et se dirigèrent vers le Vindicator. A leur arrivée, ils entrèrent dans la cabine du capitaine et virent un énorme désordre. Il échangèrent un regard et avancèrent en inspectant les lieux. Soudain, ils fûrent surpris par un homme qui sortait d'un dessous de table. L'homme riait d'une manière... Continue. C'était Logan Vaas. Il fût rapidement suivit de Robert North. Les deux hommes riaient fortement sans pouvoir s'arrêter.

 

-"Qu'est-ce qui vous arrive?!" s'exclama Bonny.

-"Malheureusement je crois savoir..." répliqua Lugo.

-"Ce tabac Jamaïquain... Il fait un tabac!!Héhéhéhéhéhé!! Goûtes-en un peu Danti!" lança Vaas, mort de rire.

-"Non...merci. T'as pas pu t'empêcher de te montrer. Et si on t'avait vu?"

-"Bah jles aurais tué"

-"Et ca aurait encore plus attirée l'attention!" dit Bonny.

-"Laisse tomber. Il est pas en état de comprendre."

Lugo fût surpris de se faire claquer les fesses par North.

 

-"Ou-là! Mais c'est qui m'donn'rait presque envie môsieur tah!"

-"Bobbie... même toi..." dit Bonny.

-"Yahooooooooooooooooooooooooooooooo!!!!!!" dirent les deux hommes de manière presque synchro.

Bonny et Lugo sortirent de la cabine.

 

-"Je ne savais pas qu'un simple usage de tabac pouvait avoir de tels effets..." dit Bonny.

-"C'est pas du tabac ça."

-"Ah... En tout cas je toucherais jamais à ces herbes-là, surtout que moi yaurais un tas de poltrons qui s'empresseraient d'en profiter..."

-"Il vaudrais mieux pas si ils tiennent à la vie."

-"Aha.." lâcha Bonny avec un petit sourire satisfait."Allons trouver une chambre dans une auberge en attendant la fête de Jamie Carter.

 

Au sud de l'Atlantique, l'équipage de Karle Schossandüss avait trouvée la grotte sensée receler le calice d'Hadès.

 

-"Voilà la grotte dont parlaient les Yeux de Blakhast. Le calice n'est plus très loin..." dit Schossandüss.

-"Pourquoi l'appele-t-on calice d'Hadès?" demanda Alexandre Sevarin, son second.

-"Dans la mythologie grecque, le dieu de la mort se nomme Hadès. Le calice agit donc comme un dieu de la mort en quelque sorte", répondit son capitaine.

-"Et ça ne te dérange pas que ce soit tiré de mythologie?"

-"Pourquoi ça me dérangerais?"

-"Et bien parce que ces myrhologies sont des inventions, alors peut-être le pouvoir du calice en est une aussi..."

-"Personne ne te force à venir" dit Schossandüss en entrant dans la grotte.

-"C'est bon, j'dit ça comme ça moi", dit Sevarin.

L'équipage pénètra la grotte. Deux mâtelots avaient à la main une torche, l'un aux cotés du capitaine, tout devant, l'autre au centre du groupe. La grotte devenue très sombre après un virage à gauche. Schossandüss avait un large sourire aux lèvres.

Soudain, les hommes entrèrent dans une sorte de crypte souterraine. Il y avait des tombes partout au sol. L'endroit était éclairé d'une lumière bleu. Il y avait beaucoup de livres étranges. Sevarin ouvra l'un d'entre eux, et cela lâcha un cri sourd qui résonna dans la pièce.

-"Qu'est-ce que c'était?!" s'exclama Schossandüss, qui avait changé d'humeur. Il était inquiet à présent.

-"C'est le livre qui a crié, j'te jure! On devrait se tirer de là tant qu'on en a le temps!"

-"Alex, arrête de faire la mauviette!"

-"Mais tu as entendus les Yeux, on devrait pas touché à tout ça!"

-"Peu m'importe l'avis de ces illuminés! Tu croyais qu'on allait pouvoir prendre le calice et s'en aller tranquillement? Evidemment que des trucs étranges nous attendent ici!" lui dit Schossandüss.

-"J'le sens pas..." dit à voix basse Sevarin, éffrayé.

-"Moi non plus..." répliqua un autre mâtelot, à voix basse lui aussi.

Les hommes avançèrent quand soudain, un membre de l'équipage émit un son étrange et aigue, perçant. Les autres se retournèrent vers lui quand ses yeux éclatèrent. L'homme tomba, les orbites vidés, complêtement noirs. Les autres étaient térrifiés.

 

-"Du calme. La vie éternelle nous attend, ne me lâché pas maintenant les gars!" dit Schossandüss.

 

Mais plus de la moitié de l'équipage firent demi-tour et s'en allèrent à toute vitesse, se bousculant pour attendre plus vite la sortie.

 

-"Les lâches. Et ils osent s'appeler pirates! Vous au moins vous aurez mérité cette bénédiction mâtelots. Courage!" dit Schossandüss pour motiver ses troupes.

 

Il était le seul à ne montrer aucun signe de peur. Les autres n'étaient pas du tout tranquille. Surtout Sevarin, qui était très croyant aux malédictions et autres malheurs divins. Les hommes avançèrent quand un autre pirate émit ce drôle de son. Tout le monde se etourna vers lui encore plus apeurés. L'homme déglutis du sang par flots. Il tomba à terre, raide mort. Six hommes de plus s'enfuirent. Schossandüss ne dit rien, trop préoccupé. On commençait à voir la peur apparaître sur son visage. Les pirates n'étaient plus qu'une vingtaine à suivre le capitaine et son second, pour un total de vingt-deux mâtelots attirés par la promesse de vie éternelle. Les pirates continuèrent leur chemin. Soudain un pirate s'arrêta. Cet homme étant juste à la gauche du capitaine, tout le monde le remarqua et s'arrêta. Ils attendèrent un instant, devant un homme qui ne bougeait plus du tout, debout mais absent. Sevarin s'approcha de l'homme.

 

-"Qu.. Qu'est-ce qu'il y à Hobbs?"

 

L'homme ne dit rien. Il avait le regard vide, comme si son âme avait disparue. Il fixait le vide ou plutôt ne regardait rien. C'était éffrayant. Sevarin était térrifié. Tout le monde l'était.

 

-"On devrait... Avancer. Peut-être qu'il aura repris ses esprits quand on reviendra, hein?" proposa Schossandüss a voix basse, éffrayé par l'absence de son mâtelot.

-"Oui euh... allons-y.." dit Sevarin.

 

Ils avançèrent encore, et tournèrent à droite. La lumière bleu était plus forte, mais impossible de savoir d'où elle venait. Il y avait un peu moins de tombes. Soudain, deux hommes s'arrêtèrent. Sevarin se les approcha.

 

-"Les gars qu'est-c..."

-"Laisse tomber, il faut qu'on trouve le calice et qu'on mette les voiles le plus vite, avance!" s'exclama Schossandüss à voix basse.

 

Il avait des gouttes de sueurs sur les joues et le front, on voyait qu'il voulait se dépêcher par peur de cette atmosphère oppressante. Le reste de l'équipage avança vers le font de la grotte. Tout à coup, trois hommes s'arrêtèrent à leur tour, l'air absent. Après un rapide coup d'oeil, Schossandüss se mit à accélèrer le pas, suivit par ses mâtelots. Ils couraient presque. Les seize hommes restants arrivèrent dans une peitite pièce ovale. Au fond se trouvait le calice d'Hadès, au sol entre deux tombes, sur un tapis. Les pirates ont reconnus tout de suite l'objet, le calice étant ancré d'un joyaux violet brillant, éclairant une partie de la pièce. Schossandüss et Sevarin s'approchèrent doucement, côte à côte.

 

-"La voilà", annonça alors le capitaine.

 

Lui et son second échangèrent un regard de quelque seconde, toujours apeuré, puis Schossandüss ramassa le calice doucement, se redressa et le regarda de près. Il sourit et se tourna vers Sevarin. Mais son second avait lui aussi le regard vide. Pire, ses yeux étaient rouges, complètement rouges. Schossandüss le regarda, bouche-bé, durant cinq seconde. Sevarin ne bougeait pas, fixait le vide. Il fixait vraiment le vide, comme si il y avait quelque chose contre le mur. Après ces cinq secondes de regard, Schossandüss vît son second tourner la tête de manière sec vers lui, d'un coup rapide. Sevarin se mit alors à tenter d'étrangler son capitaine. Schossandüss se libèra de l'emprise de son second, et se mit avec ses pirates à courir pour sortir de la grotte. Sevarin ne les suivait pas, il était rester comme vidé sur place. Les hommes courrurent durant quelques secondes, et fûrent bloqués par les trois derniers mâtelots aux regard vide, qui tentèrent d'étrangler trois d'entre eux. Schossandüss et les autres frappèrent les trois mâtelots sans âme, et l'équipage continua sa route en courant sur le chemin de la sortie. Ils fûrent tous ralentis une seconde fois par les deux autres hommes vidés de leur âme, qui tentèrent d'étrangler deux d'entre eux avec cette fois une véhémence forte, une réelle envie de tuer, et malgrès leur regard vide, on lisait sur leur expression faciale qu'ils étaient en colère. Après les avoir bousculé, le reste d'équipage du White Hellfire, continuèrent à fuirent les lieux avec le calice dans les mains du capitaine, qui le gardait précieusement au péril de sa vie. Mais les deux hommes sans âme les suivirent cette fois, ils leur couraient après comme pour leur reprendre l'objet tant désiré. Plus loin dans leur course, les pirates rencontrèrent le premier mâtelots sans âme, Hobbs. Il fonçait vers eux avec un couteau. Schossandüss ésquiva le coup, donna un violent coup d'épaule à Hobbs qui tomba en arrière, et les pirates continuèrent à courir, poursuivit par trois hommes maintenant, si on peut les qualifiés d'hommes. L'équipage restant aperçu la sortie, quand soudain sur les parois de la grotte, un spectacle horrible les attendait. Tous les mâtelots qui avaient tenté de fuir étaient enchaînés au mur de la grotte, à un endroit où personne n'avait vu de chaînes en entrant. Les pirates, toujours poursuivis par les trois hommes sans âme, sorirent de la grotte, virent des sortent de branches, comme des ronces, refermer l'entrée de la grotte maudite, empêchant ainsi les hommes sans âme de les suivre. Les hommes soufflèrent uncoup en voyant la grotte fermée. Il faisait déjà presque nuit. Mais quand ils se retournèrent, ils fûrent surpris de voir les Yeux de Balkhast qui les attendaient.

 

-"Vous n'auriez pas du venir ici."

 

Les Yeux fonçèrent sur le pirates avec des dagues en main. Et les pirates se défendirent avec leurs épées.

 

-"Quittons l'île, allons vite aux chaloupes!!" hurla Schossandüss.

 

Les pirates coururent vers les nord-ouest, poursuivit cette fois par les yeux de Balkhast. Ils arrivèrent plus tard aux chaloupes. Les Yeux de Balkhast étaient environ cinquantaine mètres derrière eux, car ils couraient moins vite. Les pirates sautèrent dans les chaloupe précipitemment, et ramèrent vers le White Hellfire de toutes leurs forces. Certains des Yeux de Balkhast sautèrent dans l'eau, espérant attrapés leurs barques. Une seule y parvint, et un pirate lui trancha la tête. Les Yeux réstèrent alors sur terre, regardant les pirates s'enfuirent au loin.

 

-"Putain de merde..."lâcha Schossandüss."Oh putain... Mais c'était quoi ça?!" s'exclama-t-il.

-"Plus jamais je ne reviens sur cette île capitaine!" cria un homme sur une autre chaloupe.

-"Plus jamais on ne revient oui!"

 

L'équipage restant remonta à bord du White Hellfire.

 

-"On a perdu plus de la moitié de l'équipage!"

-"Je sais!" rétorqua Schossandüss."Même Alexandre..."

Il posa le calice sur le pont.

 

-"J'ai gardé un petit truc dans ma cabine, prévu pour ce moment. Toi et toi, allez les chercher, ils sont à gauche en entrant", ordonna le capitaine à deux mâtelots.

 

Les deux hommes s'éxecutèrent. Lorsqu'il trouvèrent, on entendit un cri de dégout. Ils sortirent après cela de la cabine, avec deux corps sur le dos, et les posèrent devant leur capitaine.

 

-"Voici les corps des défunts frères Hellway. Tout homme qui se trouve sur le navire sera touché par l'effet du calice d'Hadès. Ils n'ont pas précisé l'état des hommes. Les frères Hellway vont donc nous servirent de témoins, pour voir si l'effet fonctionne. De plus ils serront très utiles pour la suite de nos recherches et pillages", expliqua Schossandüss.



17/07/2016
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