The Cold Phoenix

The Cold Phoenix

Chapitre 5 - LLMP [prototype 1]

Chapitre 5: Enjeux Politiques

 

Tôt le matin, le Queen Anne's Revenge s'arrima au quai de Saint-Domingue. Barbe Noire déscendit seul, et se dirigea vers la taverne la plus proche. Quand il rentra, tout le monde arrêta de parler. Il ressortît presque aussitôt car ce n'était pas ici que Hornigold buvait. Il tenta une deuxième taverne plus loin. Et Hornigold était là. C'était un pirate connut pour être malin, et il avait un sens de la morale, ce qui était rare chez les pirates. En effet, Hornigold s'était toujours refusé à attaquer tout navire portant le pavillon anglais, par respect pour sa patrie natale. Benjamin Hornigold était un homme d'environ trente-cinq ans, de carrure moyenne, taille moyenne, une fine barbe noire, et des cheveux mi-longs de même couleur que celle-ci. Il avait pour habitude bien s'habiller, et ce, en toute circonstence.

 

-"Te voilà, Ben!" s'exclama Barbe Noire en s'asseyant à sa table.

-"Tiens, revoilà ce bon vieux Thatch... Que me vaut ce petit plaisir, Ed?" répliqua alors Hornigold.

 

Benjamin Hornigold était l'un des quatre hommes à pourvoir appeler Barbe Noire familièrement "Ed". Les trois autres étaient Charles Vane, Conrad Backlash, et, bien évidemment, son grand ami le Marin Pourpre.

-"Et bien les affaires, comme toujours! Que l'on m'apporte une bouteille de rhum!"

-"C'est moi qui régale ce coup-ci."

-"Haha.. Bon. J'vais pas tourner autour du pot camarade. Je suis là pour qu'on reprenne Nassau."

 

Hornigold le regarda de manière suspicieuse.

 

-"On y va avec tout mes concitoyens, et l'équipage de Vane. L'autre fois un groupuscule qui s'fait appelé l'Iunctio nous a barrée la route. Mais cette fois ils ne prendront pas le risque. Qu'est-ce t'en dis Ben?"

-"J'en dit qu'on va reprendre ce qui est à nous, ouais! J'en ai marre de me faire damer le pion à chaque fois! Nassau est à nous et on aurait jamais dû la quitter! Personne m'empêchera de la reprendre, ni les Bonham, ni ton Iunctio, ni les éspagnols, ni le français, ni les anglais!"

-"Ha, je croyais que tu voulais pas attaqués les navires de la reine?"

-"Les choses ont changés vieux frère... Tous les problème que j'ai eu dernièrement m'ont fait réfléchir. Dans ce monde je peux compter que sur les vrais amis, tels que toi. T'es ma famille Ed!"

-"Ca c'est bien vrai!"

 

Les deux capitaines portèrent un toast.

 

-"Il est temps. Temps pour nous de reprendre le pouvoir. Marre d'en être là. Marre de subir en éssayant de concilier mes intérêts et ceux des autres. Leur temps est fini. Mon temps c'est maintenant. Partons! Allons voir Vane!"

-"Tu as toujours ton navire?" demanda Barbe Noire.

-"Je l'ai perdu. Mais t'inquiète, je suis Benjamin Hornigold, oui ou non?! Hahaha, Ed, j'en ai réquisitionner un autre, que j'ai nommé le New Times Advent! Voguons vers Nassau!"

-"Haha, parfait Ben, allons-y!"

 

Aux quais de La Havane se trouvait le navire de Maria Bonham. Elle était descendue, et se dirigeait vers la prison, qui se trouvait dans le fort. Elle était bien évidemment accompagnée du fidèle Bill Garth, et du marin mercenaire Ascher Volkot. Volkot était plutôt grand, il portait une capuche grise foncée, comme le reste de ses vêtements, et avait des très longs cheveux noirs. Il portait une cape de trente centimètres de large qui lui tombait presque aux pieds située au centre de son dos, à hauteur d'épaule. Ses épées étaient rangées dans son dos, lames vers le haut, manche vers le bas, et elles étaient croisées. Il ne parlait que le nécessaire, et savait être d'une discrètion et d'une ingéniosité fatales.

Dans la prison du fort de La Havane, un prisonnier se leva pour aller voir une prisonnière. Il était bel homme, des cheveux bruns et longs, une barbe fine, des yeux bleus, vingt-cinq ans environ. Il était plutôt grand et avait un physique déssiné, taillé dans de la pierre. Il était habillé de haillons, tout comme la prisonnière à qui il allait s'adresser. Elle avait des cheveux noirs très longs, plutôt mignonne, environ le même âge, voir un peu moins. Elle avait un air très sérieux.

 

-"Qu'est-ce que tu veux toi?" demanda-t-elle agressivement avant qu'il pu ouvrir la bouche.

-"Ha... Pas commode la p'tite damoiselle, hein? Je veux vous proposer une alliance, un partenariat."

-"Qui ça <<vous>>?"

-"Toi et ton clan. Je connais les Balkamers. Vous êtes un clan venu d'Angleterre. Un clan connu pour ses guerriers forgés dès leur plus jeune âge au combat. Je vous ai reconnus", dit l'homme en montrant le groupe d'une trentaine d'hommes derrière la jeune femme.

-"Exact, nous sommes les Balkamers, un nom qu'à choisis mon père ici présent", dit la jeune femme en désignant de la tête l'homme de quarante ans derrière elle, au milieu du groupe. Cet homme avait des cheveux roux mi-longs, et une barbe plutôt fournie."De quel genre d'alliance parles-tu?"

-"J'ai envoyé une lettre à dquelqu'un qui va venir nous faire sortir d'ici. Mais j'aurais besoin d'un équipage."

-"As-tu un navire?"

-"Non. Mais on en trouvera bien un."

-"Tu es du genre à improviser."

-"Haha, toujours", répliqua l'homme.

-"Et pourquoi nous t'aiderions?"

-"Déjà parce que c'est grâce à moi que vous serez sortis. De plus je suis un navigateur hors-pair. Ca vous sera certainement utile."

-"Je vais voir ce que je peux faire pour ta demande, mon gars", répondit la jeune femme en se levant."

 

Elle alla rejoindre son clan. Le jeune homme la regarda. Son père avait l'air suspicieux. Bizarement, la jeune femme avait l'air d'éssayer de le persuader, comme si elle était pour le partenariat. Quelques instants plus tard, elle revint.

 

"C'est d'accord. Mais mon père veux que tu saches que la dernière personne qui nous a trompé y a laisser la vie."

-"Voyons, pourquoi un tel acte? Si vous êtes assez naïfs pour vous faire tromper, il faut vous en prendre à vous", remarqua le jeune homme avec un sourrire narquois.

-"Tsa.. Tu parleras d'une autre manière quand tu auras la gorge tranchée et les tripes à l'air", dit clairement la femme en le regardant droit dans les yeux avec un air menaçant. Mais l'homme resta insensible.

-"En principe, quand on est mort, on ne parle plus du tout. Chacun sa vision des choses, my dear. Dis ton père est donc le célèbre Ian Lekulto?"

La jeune femme le fixa pendant quelques secondes, comme si elle l'analysait. Puis elle répondit monotonement.

 

-"Oui. Et je suis sa fille, Kat Lekulto. Tu veux obtenir notre aide dans ton opération? D'accord, mais bête, comme tu es, fais attention... Je n'aime pas que l'on me fasse affront."

-"Ha, noté", répondit l'homme en souriant, il tenda sa main vers elle.

-"Et toi, quel est ton nom frêle renard inconscient?"

L'homme attendit un moment avant de répondre à la question. Il l'a fixait dans les yeux.

 

-"Je.. suis William Wyatt."

-"Très bien, Wyatt, quand tes amis nous libèrerons, nous partirons tous ensemble unis, et nous trouverons un navire pour quitter cette endroit", dit alors Kat.

-"Haha", ricana Wyatt, satisfait de sa manoeuvre.

 

A l'exterieur de la prison, Maria Bonham savait qu'elle ne pourrait faire libérer Wyatt de manière pacifique. Elle et Volkot cherchait un plan pour libérer les prisonniers. Ascher Volkot était partit, mais il revenu avec des informations.

 

-"As-tu appris quelque chose d'utile?" demanda Maria.

-"Oui. Un certain Juan Ricardo m'a dit que la prison se trouvait dans la partie basse du fort. Si on vient par la mer de nuit, on aura accès aux grilles sans problème."

-"Les grilles?" demanda Bill Garth.

-"Oui. C'est un moyen de faire baisser le moral des prisonniers. Il voient la liberté et la mer auxquelles ils n'ont plus accès, et si il y à une tempête, ils sont les premiers à la ressentir, directement. Mais j'ai une certaine experience dans l'ouverture de grilles."

-"Bien, alors nous attendrons que la nuit tombe. Retournons au navire", annonça Maria.

 

A Kingston, Anne Bonny et Dante Lugo était retournés voir Jamie Carter. Ils fûrent accueillis par un garde devant la porte du manoir.

 

-"Que désirez-vous? Avez-vous un rendez-vous avec un membre de la famille Carter?"

-"Oui nous devons voir Jamie Carter, pour une affaire qui lui est personelle", répondit Lugo.

-"Ah. Effectivement il m'avait prévenu de votre venue. Entrez, suivez-moi, je vous prie."

 

Les deux pirates suivirent le garde jusqu'à une chambre où se trouvait l'amiral de flotte.

 

-"Ah. Vous voilà enfin. Pouvez-vous me dire ce qui vous donne le droit de me faire attendre?" dit immédiatement Jamie Carter avec un air hautain.

-"Nous sommes prêt" assura Lugo sans laisser Bonny ouvrir la bouche.

-"Tah.. Les pirates.." lâcha Jamie avec mépris."Et le pire c'est que vous êtes les premiers à arriver. Les autres prennent leur temps, non d'un chien."

 

La porte s'ouvrit. Un couple de pirate entra. C'était Keira Boyle et Hennigan Lowe.

 

-"Vous?" dit Bonny.

-"Tiens, les potes de Nassau!" dit Lowe.

-"Dante Lugo et Anne Bonny", dit Boyle.

-"Et... Keira Boyle et Hennigan Lowe, c'est ça?" répliqua Lugo.

-"Oui c'est ça", dit alors Boyle en souriant.

-"Je ne vous ai pas fait venir pour échanger des politesses. Vous en aurez le temps plus tard, pirates", intervint Jamie Carter."Un sloop vous attend dans ma cave, vous partirez via un canal qui va directement dans la mer. De là vous naciguerez tous les quatres vers la Nouvelle Orléans, ensuite à vous de vous demmerder pour trouvez Jabalda. Allez-y et qu'ça saute!"

Les quatres pirates s'executèrent, n'ayant aucune envie de passer plus de temps avec cet enfant arrogant. Ils descendirent dans la cuisine, puis dans la cave, et en effet il y avait une étendue d'eau comme avec une grille pour sortir du manoir. Le sloop(très petit navire) les attendait, prêt à partir. Le fait de pouvoir mettre un sloop montrait la grandeur de l'endroit. Les quatres marins montèrent sur le sloop et Lowe prît la barre tendit que les trois autres s'occupèrent des voiles. Le navire sortit vite du canal, et ils se retrouvèrent dans la mer au sud de Kingston. Ils prirent alors le cap vers l'ouest.

 

-"Dites, comment Jamie Carter vous tient?" demanda Bonny.

-"Et bien en rentrant de Nassau, nous avons dû faire face à une tempête, et Hennigan et moi nous sommes passés par dessus bord. Nous avons fait naufrage sur Kingston, et quand Jamie Carter l'a apprit il nous a fait venir pour nous proposer ce marché. La mission contre la liberté de quitter Kingston en paix. Il a dit qu'une fois la mission accomplie, il le saurait, inutile d'aller le lui dire, et nous pouvons garder le sloop", expliqua Boyle.

-"Nous aurons besoin de rentrer à Nassau d'abord. Ensuite nous vous laisserons le sloop", répondit Bonny.

-"Oui, bien sûr."

-"Je ne comprend pas pourquoi il veut la mort de ce chef de secte. En quoi ça lui cause des problèmes qu'il vive?" interrogea Lowe.

-"Tu sais, vous savez, les Yeux de Balkhast ne sont pas une simple secte. Ce sont des gens bizars, qui sacrifient, et tuent, on ne sais pourquoi, et ils sont assez éffrayant, ce qui fait que les simples tuniques rouges qui les rencontre quitte les lieux immédiatement. Et j'ai dernièrement entendu parler des aller-retours des anglais vers les terres de l'ouest, où il y à le plus d'Yeux de Balkhast, en plus des autres indigènes. Ils ont donc sûrement besoin qu'ils quittent les lieux. Donc ils s'attaquent, via nous, à leur chef. Couper la tête et le corps suivra. Du moins c'est ce qu'ils pensent", répondit alors Lugo.

-"Et toi que penses-tu?" lui demanda Boyle.

-"Je pense que si on tue leur chef, cela ne va pas les ralentir ni les arrêter, mais plutôt les enragés. Les anglais ne savent pas de quoi ils sont capable. Mais c'est leur problème."

-"Haha, là chui d'accord mon gars!" dit joyeusement Lowe.

 

Plus tard l'après-midi, à Nassau, le Queen Anne's Revenge et le New Times Advent étaient à quai. Dans le bordel, Barbe Noire et Benjamin Hornigold cherchaient Charles Vane. Ils croisèrent Jack Rakkham qui sortait d'une chambre.

 

-"Hè Rakkham, tu sais où est Vane?" lui demanda sur le coup Hornigold.

-"Aaah bah écoute i doit être dans une des chambres. Je vous laisse les gars moi je vais direction taverne!" répondit Rakkham.

-"Bougre, on va devoir attendre qu'il sorte pour savoir où il est..." dit Barbe Noire.

-"Sûrement pas, chui pas venu à Nassau pour attendre dans un bordel qu'un mec ai fini de s'faire tripoter" dit Hornigold, avant d'ouvrir les portes une à une pour vérifier, ne faisant peu attention à la gène occasionnée.

-"Tu as bien changé camarade" déclara Barbe Noire.

 

Au bout de la neuvième porte, Hornigold et Barbe Noire tombèrent sur Vane.

 

-"Mais qu'est-c... Quoi? Ed? Ben? Mais qu'est-ce que vous faites là?" demanda Vane, confus, en remontant son pantalon. Il avait devant lui une jolie blonde. "Exactement son genre", pensa Hornigold.

-"Vane, il faut qu'on parle. Seuls", dit Barbe Noire en reprenant son air sérieux et, repoussant.

-"Laisse-nous", dit Vane à la putain qui l'accompagnait.

La fille sortit de la pièce. Vane s'assît sur le lit pendant qu'Hornigold prît une chaise. Barbe Noire préfèrait toujours rester debout, les deux autres le savait bien. Cette fois ne fît donc pas exception.

 

-"Bon. Qu'est-ce que vous voulez?" dit Vane.

-"Il faut qu'on reprenne Nassau."

-"T'es serieux Ed? Ta dernière tentative pour reprendre la ville ne s'est pas très bien passée..." répliqua Vane.

-"Rira bien qui rira le dernier. Mais si on revient à la charge, moi et touts mes mâtelots, TOUS, et qu'Hornigold et toi en plus de vos équipages respectifs venez, ce sera différent."

-"C'est vrai. Mouais m'enfin.." comença Vane.

-"Sans oublier que cette fois on va les attaquer de nuit", coupa Barbe Noire.

-"Oui. On va reprendre cette ville qui autrefois était à nous camarade! Alors t'es avec nous, ou pas?" demanda Hornigold après s'être lever et en se penchant pour regarder Vane droit dans les yeux.

-"Ca marche. Et le moment est parfait. On aura même pas besoin que tu ramènes le reste de tes pirates, Ed", dit Vane un sourire en coin.

-"Où veux-tu en venir, Vane?" demanda alors Barbe Noire, curieux.

-"Et bien mon cher Ed, il se trouve qu'Angelica Bonham et son petit frère Edward sont en ce moment à Boston. De plus Maria qui était rentré et immédiatement repartie pour La Havane. La ville n'a donc aucune figure d'autorité. A nous d'en redevenir", expliqua Vane.

Barbe Noire sourit, Hornigold aussi. Tout allait être plus facile, et les pertes seront minimes, voir inéxistantes. Barbe Noire marcha en rond pendant quelques secondes, réfléchissant.

 

-"Je pourrais ainsi garder Freedom Island et nous allons en même temps prendre New Providence. Notre communauté de pirates libres et affranchis de toute forme de rêgle. Haha, mais pourquoi attendre, allons-y, camarades!" s'exclama Barbe Noire.

-"Ouais, pourquoi attendre! Allons-y, direction la grande place!" répliqua Hornigold.

-"Yahooooooooo!" cria Vane.

 

Les trois hommes sortirent de la chambre, descendirent les escaliers, puis sortirent du bordel. Ils se dirigèrent vers le centre-ouest de la ville. Quand ils passèrent devant une taverne, Vane rentra à l'interieur de celle-ci.

-"Jaaaaaaaack!!" hurla-t-il.

-"Ouais?!" cria Rakkham à quelques pas de Vane, à droite.

-"On va reprendre Nassau, Hornigold et Teach sont avec nous! Amène ta tronche dégarnie!"

-"Ca marche, cap'!" répondit Rakkham en se levant pour le rejoindre.

Barbe Noire avait un nom qui possédait de nombreuses formes. Certains l'appelait Teach, comme Vane ou Hatch Maynard, certains l'appelait Thatch, comme Hornigold ou le Marin Pourpre, d'autre l'appelait Theach, comme la famille Bonham, et encore beaucoup d'autres variations.

Vane et Rakkham sortirent de la taverne et allèrent retrouver Hornigold et Barbe Noire, et ils continuèrent tous les quatre leur route. Arrivés sur la grande place, Barbe Noire monta sur la scène déstinés d'habitude aux spectacles et autres grande annonces.

 

-"Chers amis, je suis comme vous pouvez le voir, Barbe Noire! Le seul l'unidue! Et voici Charles Vane, Benjamin Hornigold, avec qui j'ai fondé à l'origine cette ville dans un but de pure liberté, d'affranchissement de toutes ces nations corrompus de l'est", dit Barbe Noire à voix haute. Tout le monde l'écoutait, plus personne ne parlait."Mais voici que la famille Bonham est intervenue et vous a promis tant de choses, et vous a MEN-TIS! Quand est-il de toutes ces promesses, ces foutus promesses digne de politiciens éspagnols?! QUE, DALLE! La seul chose qui a changée, c'est que ces gens s'enrichissent et vivent sur le dos de marins travailleurs, que vous êtes. Il est temps d'renvoyer ces bureaucrates d'où ils viennent, liberté au peuple de Nassau! New providence est une île où les marins tels que nous peuvent rentrés le soir ou le matin, trouver des femmes et du rhum, vendre notre butin via des partenaires qui ont un taux d'intérêt honnête! Moi, Vane et Hornigold, reprenons nos droits sur cette ville que nous avons fondés, vous êtes tous libres dès maintenant, fini les impositions et les lois des Bonham, à nous la liberté!"

 

Le peuple présent hurla des cris de joie. Barbe Noire avait su gagner leurs faveurs, leur soutien.

 

Dans la prison du fort de La Havane, William Wyatt et Kat Lekulto, ainsi que son clan, attendaient toujours d'être libérés. Wyatt ramassa une éponge par terre. Il chercha des yeux autre chose, et ses yeux s'arrêtèrent sur une petite étoile de mer rose qu'il ramassa alors.

 

-"Qu'est-ce que tu fais, Wyatt?" demanda froidement Kat.

-"Un spectacle."

 

Il ramassa un crabe rougeatre qui se trouvait non loin.

 

"Tu vois, il y a de tout dans ces prisons. Il suffit de savoir quoi en faire et tu peux te divertir. En attendant qu'on te libère."

-"Et bien, divertis-moi", dit-elle sur un ton amusé.

Wyatt commença à faire bouger l'éponge et l'étoile de mer qu'il tenait chacune dans une main.

 

-"-Salut p'tit gars, a que bonjour!-Salut l'étoile de mer! Comment tu vas?" dit Wyatt, faisant une voix grave en premier pour l'étoile de mer, puis une voix plus aigue et perçante pour l'éponge.

-"Qu'est-ce que tu fais, Wyatt?" demanda Kat, incompréhensive.

-"Je fais leur voix. Un spectacle de marionette quoi!"dit-il."-Dis-donc l'éponge, t'es en train de rigoler alors que les clients du restau attende leur hamburger!" dit Wyatt en faisant la voix du crabe, une voix de marin.

-"Un restaurant?" dit Kat.

-"Oui imagine un restau au fond de l'océan tenu par un crabe. L'éponge c'est le cuistot tu vois!" expliqua Wyatt."-a que salut, l'éponge!-salut étoile de mer!" fît Wyatt, en faisant d'abord la voix de l'étoile de mer, puis celle de l'éponge.

-"J'éspère que t'es meilleur marin que clown", dit Kat, qui pour une fois souriait.

-"Bah", dit Wyatt en jetant les trois objets."T'es qu'une rabajoie toi. N'empêche ça t'a plu, j'le vois dans tes yeux", remarqua-t-il en faisant un clin d'oeil.

-"Pff", fît sèchement Kat en tournant la tête, mais en gardant un petit sourire en coin. Wyatt commençait à lui plaire.

 

Wyatt se tourna et se rallonga.

Au même moment, non loin de Nassau, se trouvait Karle Schossandüss, Curtis et et James Hellway. Ils étaient à bord du White Hellfire.

 

-"Terre en vuuuuuu! C'est New Providence capitaine!" hurla le vigie.

-"Parfait", dit Schossandüss.

-"On est arrivés vite je trouve", remarqua Curtis Hellway.

-"Oui, je pense que le calice a aussi rendu le White Hellfire plus rapide, histoire qu'on ne passe pas des jours à naviguer chaque fois qu'on se fait tuer", dit Schossandüss.

-"Ha, ça te fait pas bizar de dire ça comme ça?" remarqua James Hellway.

-"Héhé ce sont les joies de la vie infinie camarade", répondit le capitaine du White Hellfire.

Le White Hellfire arriva à quai. Les pirates immortels se rendirent immédiatement dans la taverne. Soudain, Rakkham qui s'y trouvait, les aperçut.

 

-"Les.. frères Hellway!!" lâcha-t-il."Mais vous êtes morts.

-"Quoi?!" dit Vane en se retournant pour les voir.

-"Plus maintenant", dit James en souriant bêtement.

-"Il se trouve que le calice d'Hadès nous a fait dont d'une vie éternelle", annonça Schossandüss."Grâce à la carte de Jong, merci à toi Vane."

-"Charogne! Rend-la moi ou tu mourras!" cria Vane.

-"J'crois qu't'as pas très bien compris. Je ne peux plus mourir. Si tu me tue, je reviendrais dans une journée. Les frères Hellway en sont la preuve."

-"Grrr", grogna Vane, impuissant devant des morts-vivants.

-"Mais c'est à cause de ces enflures si on est mort la première fois!" lança James, en commençant à marcher vers eux.

-"Du calme, frère. C'est grâce à eux si on et immortels, en partie du moins", dit Curtis en lui barrant la route de sa main. Il s'avança vers Vane."Des remerciements s'imposent", dit-il en lui tendant la main pour la lui serrer.

 

Vane le fixa plein de colère. Puis la capitaine laissa parler son égo en sortant ses deux pistolets et élimina Curtis et Schossandüss. Rakkham tua à son tour James et un autre pirate du White Hellfire. Les deux équipages s'affrontèrent alors. Ranger contre White Hellfire. Les tables volaient et les épées tranchaient, mais l'équipage de Vane étant plus prêts et mieux entrainés, ils tuèrent tous les membres du White Hellfire en un rien de temps, qui étaient de plus peu nombreux, au nombre de dix-sept.

-"On verra si vous revenez cette fois, ha", fît Rakkham.

 

Soudain, tous les corps disparurent.

-"Quoi?!" s'exclama Vane.

 

Peu de temps plus tard, sur l'île de l'archipel au large du Brésil, il n'y avait rien. Mais l'eau se mit à refluer, de plus en plus... Et tout à coup, le White Hellfire surgit de la mer. Les dix-sept mâtelots y étaient encore. Ils étaient debout, les yeux vidés, tel les marins perdus lors de l'acquisition du calice d'Hadès. Soudain ils reprirent tous connaissance. Tous regardèrent autour d'eux.

-"Alors voilà comment ça se passe si on meurt tous. On renait au large de l'île, pas dans la grotte, et sur le navire. Bien", dit alors Schossandüss.

-"Allons tuer ces fils de putain!" cria James Hellway.

-"Non. Maintenant peu importe ces êtres mortels insignifiants. Nous devrions nous entrainés, pour être les marins les plus craints des mers, plus encore que le Marin Pourpre lui-même!"

 

*****

Le soir arrivé, le navire de Maria Bonham se dirigea doucement vers les prisons du fort de La Havane. Wyatt les vit par la grille.

 

-"Tu vois Katty, je te l'avait dit. Les voilà", dit-il.

 

Le navire s'arrêta juste en dessous de la grille, à moins d'un mètre de la pierre qui composait ce fort. Ascher Volkot le mercenaire pirate, grimpa sur la grille après avoir sauté. Il souleva celle-ci par le bas, puis pivota, une fois à droite, une fois à gauche. Un petit clic lui fît comprendre que l'entreprise avait réussit. Volkot, jeta doucement la grille à l'eau. Wyatt s'approcha pour sortir, Mais Volkot lui barra la route.

 

-"D'abord l'information", dit Volkot.

-"Ah... Dit à cette chère Maria que sa grand-mère se trouve à Norwich, en Angleterre. Ce sont les Carter qui l'ont capturée. Ils sont alliés avec un clan qui se fait appeler l'Iunctio, dont la chef se nomme Danuta Teodozja, et le commodore de Boston Peter Pattinson. On est quitte", conclut Wyatt en bousculant Volkot pour sauter à l'eau.

 

Ascher Volkot redescendit sur le navire. Les Balkamers sautèrent à l'eau et suivirent Wyatt qui nageait vers la plage non loin. Volkot alla faire son rapport à Maria.

 

-"Que t'a-t-il appris?" demanda immédiatement Maria Bonham.

-"Votre grand-mère est retenue prisonnière à Norwich. Ce sont les Carter qui en sont à l'origine, ils sont alliés avec l'Iunctio et le commodore Pattinson, de Boston. Il m'a aussi appris que l'Iunctio avait une chef qui se nomme Danuta Teodozja."

-"Il a tenu parole. Je suis rassurée de ne pas m'être faite roulée. Cap sur Norwich, vous serez payé en conséquent n'en doutez pas. Les Carter ne s'en sortiront pas comme ça, croyez-moi."

 

Sur la plage, Wyatt et les Balkamers étaient arivés sur terre.

 

-"Alors c'est comme ça que tu te trouves des alliés? Tu passes ton temps à marchander?" s'exclama Kat,"personne ne t'aime pauvre chéri."

-"Ton caractère ne doit pas faire l'unanimité non plus."

-"C'est pas mon problème", rétorqua Kat.

-"Exact, ce qui compte c'est de s'en sortir", dit joyeusement Wyatt."Maintenant il faut qu'on trouve un navire. Malheureusement je crois que j'avais oublié un détail très embêtant..."

-"Quoi?"

-"Bin ces navires sont éspagnols..." répondit Wyatt l'air faussement déprimé.

-"Et alors?" intervint Ian Lekulto, père de Kat et chef du clan.

-"Bin les éspagnols sont pas doués pour fabriquer des navires de qualités."

-"On s'en contentera", annonça Kat."Celui-là fera l'affaire", repris-t-elle quelques secondes plus tard en montrant du doigt un brick.

-"Un brick? Oui c'est parfait", répliqua Wyatt avec un petit sourire machiavélique.

 

Wyatt et les Balkamers nagèrent vers le brick un peu plus au large. Quand ils arrivèrent à moins de cinquante mètres, ils nagèrent de manière discrète. Arrivés à la coque, ils grimpèrent sur le pont du navire comme une famille d'araignées grimpants un mur. Une fois sur le pont, les Balkamers descendirent dans les quartiers d'équipage pour éliminer les marins éspagnols. Wyatt et Ian Lekulto se dirigèrent vers la cabine du capitaine. Ian trancha la tête du capitaine avec son propre sabre, posé quelques pas plus loin. Wyatt étouffa le quartier-maître. Il ramassa deux rapières éspagnols.

 

-"Vivement que je retrouve mes lames", dit-il.

 

Ian Lekulto ne répondit rien. Wyatt prît le tricorne du capitaine et les deux hommes sortirent de la cabine. Quelques secondes plus tard, les Balkamers ressortirent des quartiers d'équipages.

 

-"Ce navire est à vous, <<capitaine>>", déclara Kat avec ironie.

-"Jackpot. Maintenant quittons cet endroit. Je suppose que vous ne serez pas contre un aller direct pour Nassau?" demanda Wyatt.

-"Pas du tout. Cap vers Nassau mes frères", cria Ian, malgrès qu'il ne soit pas capitaine.

-"Eeeuh..ouais. On a qu'à faire comme ça", dit Wyatt avec un petit sourire navré.

 

A Nassau, Connor Finch et Nelly Borgia discutaient dans la maison de Finch, derrière sa taverne et accrochée à elle.

-"Tout ce qui se passe en ce moment... C'est pas bon. Pourquoi les plans se passent jamais comme prévu nom d'un chien?" dit Finch, irrité.

-"T'inquiète paaas", répondit calmement Borgia."De toute façon ils finiront bien par tous revenir et aller le chercher ce trésor. En attendant ça nous permet d'être mieux préparés, d'apprendre plus de trucs, et en plus cet atmosphère de désordre complet des choses..c'est plutôt bon pour les affaires."

-"Sauf que moi attendre n'a jamais été mon truc."

-"Paradoxal pour un homme de ton âge", remarqua Borgia en souriant.

-"Eh, chui pas un vieux! A t'entendre on dirait que j'suis un grand-père!"

-"Hihi. Bref, tout ça nous permettra d'être encore plus influants. Le capitaine sera content."

-"Tu délires, la jeune? Il est jamais content. Toujours enragé."

-"C'est pour ça qu'on le craint autant, et c'est sûrement pas toi qui fait exception à cette rêgle."

-"Quoi? Eh oh c'est pas moi qui passe mon temps à lui lêcher les bottes!" rétorqua Finch.

-"J'vois pas de quoi tu parles. Moi je fais les choses comme il veut qu'elles soient faîtes. C'est toujours la meilleur solution."

-"Toujours?! Tu t'entends parler?"

-"Bien sûr que je m'entend, et j'affirme, que ce qu'il dit nous est toujours bénéfiques à tous. Il est plus experimenté que toi bien que plus jeune, c'est comme ça."

-"Mouais. En tout cas le reste de l'équipage doit bien s'ennuyer."

-"Je pense pas", dit Borgia."Leur rôle est de garder le navire, sur une île perdue, bien tranquilles. Et ils s'entrainent beaucoup. Ils ne doivent pas s'ennuyer du tout."

-"Beaucoup, beaucoup... Qu'est-ce qui nous dit qu'ils le font vraiment?"

-"Parce que c'est la rêgle. T'as déjà vu un mâtelot désobéir aux ordres du capitaine?"

-"Ouais.. et ils sont chez Neptune maintenant."

-"En plus c'est dans leur intérêts. On se doit de rester les plus forts."

-"Vaut mieux oui. Trêve de baratin. Pourquoi tu viendrais pas avec moi hein?" commença Finch en tirant sur la jupe de Nelly Borgia.

-"Non", répondit-elle en enlevant sa main."Tu connais la rêgle."

-"Oui <<pas de relation entre les membres de l'équipage>>. Sauf qu'il est pas là. Comment diable veux-tu qu'il le sache?"

-"Moui... C'est vrai", dit Borgia en s'approchant de Connor Finch pour l'embrasser...

 

De retour sur le brick de William Wyatt et des Balkamers, le vigie cria.

 

-"Iaaaan! Navire en vue! C'est un... Man of War britannique!!"(Man of War=navire de guerre énorme armé jusqu'au dents et cuirassé)

-"Parfait", murmura Wyatt, pensant un peu à voix haute.

-"Et merde... On va pas pouvoir les combattres... Ni avec ce navire, ni en les abordant. Les équipages des Man of War sont très nombreux", râla Ian Lakulto.

-"Ne vous en faîtes pas j'ai un plan. Retirez le pavillon!" cria Wyatt.

 

Le vigie s'executa. Wyatt ammena le navire côte à côte avec le Man of War.

 

-"T'es dingue! Ils vont nous tuer!" s'exclama Kat Lekulto.

-"Vous oui. Pas moi", répliqua Wyatt en souriant de manière narquoise.

 

Kat écarquilla ses yeux, comprenant à peine ce que cet homme lui dît. Wyatt dégaina ses rapières, et il trancha la gorge d'un Balkamer colossal puis éventra un autre plus petit mais aussi large. 

 

-"Je l'crois pas, c'est un traître! Tuez-le!" hurla Kat.

-"C'est vous les traîtres. Vous vous êtes retourné contre la couronne pour vous pervertir à Nassau. Le chatiment des traitres est la mort", rétorqua Wyatt.

 

La capitaine du Man of War, regardait la scène du haut du pont de son navire.

-"Mon dieu! C'est William Wyatt, le célèbre chasseur de pirates! Il est avec nous! Allez l'aider!" ordonna-t-il à ses hommes.

 

Une trentaine d'hommes aborda le brick volé. La bataille faisait rage. Wyatt échanga des coups d'épée avec Ian Lekulto. Ian était très fort en duel, c'est d'ailleurs comme cela qu'il s'était forgé sa réputation de criminel de haut rang. Wyatt ne le savait que trop bien. Mais lui aussi était célèbre pour ses talents au combat, rapproché ou non. Il assèna un coup vertical descendant sur Ian, qui le contra avec brio, mais Wyatt enchaîna avec une frappe horizontale de l'autre bras. Ian l'ésquiva en arrière, mais fût quand même entaillé au niveau de l'abdomen. Ian hurla de rage et assèna plusieurs frappes sur Wyatt, qui bloqua à chaque fois pour ensuite tenter une frappe aux jambes du chef des Balkamers, qui sauta pour ésquiver, et lança une frappe descendante simultanément. Wyatt bloqua le coup avec son autre rapière et balaya les jambes de Ian Lekulto avec son pied au moment même où elles allaient toucher le sol. Ian tomba au sol. La technique de William Wyatt était irréprochable, encore plus maître de son art que Ian Lekulto lui-même. Wyatt tenta d'éventré Ian de sa rapière droite, mais ce dernier bloqua avec son sabre. Wyat enchaîna avec une deuxième tentative de sa main gauche, et toucha sa cible. Un flot de sang jaillit de la bouche du chef de clan. 

 

-"Nooon!!" hurla Kat quelques mètres plus loin.

Elle fonça sur Wyatt qui l'esquiva d'un mouvement simple, en tranchant simultanément la gorge de son père pour s'assurer de sa mort.

 

-"Ce n'était pas nécessaire!!" hurla sa fille.

-"Tu crois? Cet homme est passé par toutes les épreuves possibles et en est revenu. Je ne ferait pas l'erreur de lui laisser la moindre chance. Tu paraît moins coriace maintenant", dit Wyatt en s'approchant de sa cible pour la combattre.

 

Kat le regarda avec un oeil remplit de haine. De colère. De tristesse. Tous ces sentiments habituellements réprimés par les Balkamers se mélangaient dans les yeux de la jeune guerrière. Mais celle-ci réfléchit brèvement. Si Wyatt avait battu son père en si peu de temps, il ne ferait qu'une bouchée d'elle, bien qu'elle soit une femme forte.

 

-"On se rend!" cria-t-elle sous la panique, et l'adrénaline.

 

Le reste du clan n'en croyait pas ses oreilles. Une Balkamer qui abandonne le combat. Mais ils fûrent forcés de baisser les armes. Elle était désormais leur chef et de plus, ils étaient dans une situation d'un désavantage contre lequelle même Ian Lekulto, le fondateur du clan, n'avait rien pu faire.

 

-"Ha! Je le savais. Une gamine qui joue les amazones mais au fond, elle se voit toujours jouer à la poupée. J'accepte votre rédition. Je n'aime pas faire couler le sang pour rien. Mais si je vous revois, vous êtes morts. Compris?" dit Wyatt en regardant Kat dans les yeux d'un serieux éffrayant."Laissez-les, remontons sur votre navire."

 

Le sloop des quatres pirates envoyés par Jamie Carter était arrivé à quai à la Nouvelle Orléans.

 

-"Bon, direction le bayou maintenant", annonça Anne Bonny.

-"Yep, on y va les gars", annonça joyeusement Hennigan Lowe.

-"Oui allons-y", répliqua Keira Boyle en souriant devant la joie de vivre de son fiancé.

 

Quelques heures plus tard, la bande était en plein dans le bayou.

 

-"La question est, part où on commence?" dit Dante Lugo.

-"Bonne question. Je pense que nous devrions le trouvé en suivant les Yeux de Balkhast qu'on pourrait croisé, ou les symboles qu'ils laisseraient. Séparons-nous", dit Boyle.

-"Mauvaise idée, on ne sait pas de quoi ces individus sont capables et on risquerait bien de ne pas se retrouver", répondit Lugo.

-"T'as peur que je t'abandonne?" dit Bonny.

-"Nan j'ai peur de pas retrouvé mon ticket retour."

 

Les quatres pirates cherchèrent dans le bayou. Soudain, Boyle se fît attaquer par un crocodile américain. Le reptile attaqua par sa droite pendant qu'elle marchait dans une étendues d'eau d'une trentaine de centimètres.

 

-"Waah!" cria Boyle.

 

Lugo et Lowe sautèrent entre la jeune femme et l'animal. Lowe manqua de se faire mordre, et Lugo parvînt à planter son couteau sous la bouche du reptile en esquivant une tentative de morsure. L'animal n'était pas mortellement touché, mais il s'enfuit. Boyle resta quelque seconde, se calmant de cet évènement affolant.

 

-"Merci, Lugo", dit alors Lowe.

-"Pas de quoi."

-"Aha, c'est toi le plus fort, Dante!" s'exclama Bonny, fière de son amant.

-"Oui... c'était très impressionant", fît Boyle.

 

Les quatres pirates continuèrent leur route, tout en regardant attentivement à ne pas trop s'approcher de l'eau.

Sur le Navire de Maria Bonham, Ascher Volkot se posait des questions. Il réfléchissait intensément, dans son coin au bord du navire.

 

-"Quelque chose te tracasse? C'est rare de te voir comme ça..." demanda Maria.

-"Eh bien.. je repensais à certains détails."

-"A propos de quoi?"

-"De Double W."

-"Alias le célèbre chasseur de pirate William Wyatt. Qu'est-ce qu'il a de si intriguant?" dit Maria avec un petit rire.

-"Il était en prison depuis quelques mois."

-"Oui. Et il n'a réussit que récemment à me contacter. Il m'a envoyé une lettre pour obtenir mon aide. Quel est le problème?"

-"Et bien il a été mis en prison à la même période que celle où le Marin Pourpre a disparut."

-"Mmmm... C'est vrai!" s'étonna Maria." C'est un curieux hasard. Tu penses qu'il pourrais être un de ses proches alliés? Ou.."

-"Je pense qu'il pourrait ETRE le Marin Pourpre. Si on oublie ce que Hatch Maynard a dit, tout concorde. Double W est connu pour être extrêmement redoutable en combat, et très polivalent. Il a la bonne couleur et longueur de cheveux, la bonne corpulence. Toutes ces captures.. Personnes ne sait exactement comment il fait. Peut-être possède-t-il deux identités. Tout concorde. De plus, d'après ce que je sais, il a un passé très malheureux. C'est peut-être pour cette raison qu'il est devenu si cruel. Je m'en suis toujours douté."

-"Tu essaies depuis toujours de découvrir l'identité du Marin Pourpre?"

-"Oui. Je me dois de tout savoir, de connaître chacun de mes adversaires potentiels. Et pour moi cela ne fait désormais quasiment plus aucun doute."

-"C'est pour cela que tu n'as pas bronché quand j'ai dit que nous allions à Norwich? Tu souhaites obtenir un maximum d'informations à l'endroit même d'où Wyatt vient?"

-"Exact. Je vous demanderais donc de me laisser mener mes investigations avant de s'occuper de votre affaire."

-"Aucun problème. Ta théorie se tient. Plus que la plupart. Tout le monde a une théorie différente sur le Marin Pourpre. Mais dis-moi, de quel pays viens-tu toi?"

-"Cette question restera sans réponse."

-"Hehe", ria Maria avant de retourner dans sa cabine.

 

De retour dans le bayou vers la Nouvelle Orléans, les deux couples cherchaient toujours des traces de Jabalda ou d'un autre Oeil de Balkhast. Keira Boyle et Hennigan Lowe étaient devant, Dante Lugo et Anne Bonny suivaient quelques pas derrière. Ces derniers regardaient de chaque coté la flaure qui les entouraient. Celle-ci était devenu bien plus étroite. Ils ne pouvaient plus rien voir à plus de cinq mètres. Tout à coup, Lugo s'arrêta en fronçant les sourcils.

 

-"Arrêtez-vous", lança-t-il.

-"Qu'y a-t-il?" interrogea Boyle.

-"Cela fait plusieurs fois que l'on voit ce même paysage. Vous voyez les arbres qui s'entrelaçent comme les cheveux d'une femme? Le champignon qui pousse sur le plus grand mais pas sur le petit? Et au pied de celui-ci, ce morceaux de bois qui donne l'impression qu'il y avait une cabane avant?"

-"Il a raison, on est déjà passé par là", remarqua Lowe.

-"Ce n'est pas un hasard."

Les trois autres eûrent tout à coup un mouvement sec d'inquiétude.

"Ne vous voilez pas la face", continua Lugo,"Nous sommes près du repaire de Jabalda. Je vous parie que ceci est une sorte de magie qui sert à le protéger."

-"Tu es sérieux?" demanda Bonny, visiblement apeurés.

-"On y a tous pensé. C'est le cas."

-"Alors trouvons le moyen de sortir de cette spirale!" lança Lowe.

-"Avec toi on dirait que tout est simple", lâcha Bonny.

-"Héhéhé!" rétorqua joyeusement Lowe.

-"Mais qu'est-ce qui pourrais nous faire sortir de ce sort?" demanda Boyle, inquiète.

-"Je pense qu'un des éléments du décor doit avoir une particularité. Il faut chercher. Cela peut sûrement être n'importe quoi, faîtes attention à tout", dit Lugo.

 

Les quatres pirates continuèrent à marcher lentement, en ouvrant l'oeil. Au bout d'un instant, Boyle s'addressa à Lugo, intriguée.

 

-"On s'en déjà rencontrés, nous deux", lui lança Boyle.

-"Possible", répondit Lugo.

-"Ah bon où ça?" interrogea Bonny.

-"Lorsque le commodore Teach est venu sur Freedom Island accompagné il était avec lui et je ne sais plus.."

-"J'étais avec le Marin Pourpre", coupa Lugo."Il rendait visite à Barbe Noire et nous le suivions donc", expliqua-t-il en lançant un regard éffrayant à Boyle pour qu'elle se taise.

 

Boyle se tut alors. Lowe et Bonny aussi tant le regard de Lugo était sombre. Bonny ne lavait jamais vu avec cet air. Il lui cachait quelque chose. Cette visite chez Barbe Noire en compagnie du Marin Pourpre n'avait rien d'une simple rencontre amicale. Quelque chose s'était passé ce jour-là, elle en était convaincue. Hennigan Lowe mît alors fin à ce silence opressant.

 

-"Bon, il est temps de monté un camp, avec un feu ce serait le mieux."

-"Oui, il faut se reposer. On continuera à chercher demain", continua Bonny.

 

Le lendemain matin, Logan Vaas et Robert North étaient tous deux dans un bordel de Nassau.

 

-"Haha, finalement c'est mieux quand Nassau est dirigée par des compairs pirates que quand c'est les Bonham qui le font!" lança Vaas avec joie, une fille sur les jambes.

-"C'est sûr qu'on est plus libres, héhéhéhéhé! Oui vient là toi!"

-"Et elles coûtent moins chère!"

-"Ah ça oui! Je m'abonne!"

-"Tu l'as dit vieux frère!"

 

En pleine mer des Caraïbes, le clan Balkamer, désormais mené par Kat Lekulto, fille de feu Ian Lekulto, fondateur du clan, voguait sur le brick volé à La Havane. Un homme du clan, assez agé, approcha de la nouvelle chef.

 

-"Tu sais ce que tu as à faire", dit-il calmement.

-"Oui. Je n'aurait de cesse de voir ce Wyatt mort, son sang sur ma lame", répondit Kat avec une haine profonde."Les Balkamers ne pardonneront jamais cet acte de trahison, cette fourberie. Notre clan ne se laisse pas marcher sur les pieds. Et maintenant que c'est moi la chef, les choses vont changées. Désormais chaque acte à notre encontre sera punis, sévèrement. Ce wyatt ne pourra pas se caché. Crois-moi."

-"Je suis heureux de voir que tu fais honneur à ton père, et à sa réputation. Mais laisse moi te prévenir d'un détail que tu ne connais visiblement pas. Beaucoup de gens pense que le chasseur de pirates William Wyatt, serait en réalité le Marin Pourpre lui-même."

-"Quoi?!!"

-"Tu m'as bien entendu. Et il se trouve que cette théorie est sans doute celle qui tient le plus debout de toutes. Tout concorde. L'emplois du temps, la liberté d'action et de mouvement de Wyatt, son apparence. Et ses talents de duelliste. Très rares sont ceux qui auraient pu battre Ian comme il l'a fait."

-"Tu as raison... Dans ce cas le clan va devoir faire une exception... On ne peut se frotter à quelqu'un d'aussi dangereux, même si il a tué mon père..." dit alors Kat, la peur dans les yeux.

-"Moi qui pensait que tu allais vouloir le venger à tous prix et que te convaincre de renoncer serait hardu..." dit l'homme avec un sourire en coin.

-"Allons.. Tu sais bien que je ne suis pas une lâche! Je suis forte et affronterais n'importe qui. Mais pas le Marin Pourpre. Ce serait de la folie. Plutôt combattre le diable lui-même. Les risques seraient moins gros... "

-"Ne t'inquiète pas, mon opinion sur toi et celui des autres ne changera pas. Tout le monde renoncerait dans un cas comme celui-là."

-"Il n'y à pas de cas comme celui-là. Le Marin Pourpre n'a pas d'égal. Je comprend mieux pourquoi mon père s'est fait battre. Il aura eu une mort digne de sa vie. Mais sâche une chose, si le Marin Pourpre refait surface et qu'il n'est en fait pas Wyatt, alors je tuerais Wyatt, coûte que coûte."

-"Oui, cela va de soit."

 

William Wyatt était arrivé à Boston. Il descendit du Man of War, et se dirigea vers la ville, pour aller rendre visite au commodore Pattinson. Il arriva devant ce dernier qui l'accueillit chaleureusement.

 

-"Le célèbre Double W! Qu'est-ce qui me vaut ce plaisir, William?" s'exclama Peter Pattinson.

-"Bonjour, Peter. Il se trouve que j'ai eu quelques soucis à La Havane. J'ai réussi à m'échapper et j'ai marchander mon billet de sortie."

-"Ces éspagnols... Comment t'en es-tu tiré?"

-"J'ai tromper les Balkamers. Ils étaient aussi en prison là-bas, je ne sais pourquoi."

-"Les Balkamers?! Tu n'as pas failli à ta réputation, s'échapper d'une telle prison en trompant un clan de tueur-nés ce n'est pas commun!"

-"Je n'aime pas tromper autrui. Mais je n'avais pas vraiment le choix et puis... Ces tueurs sont des bêtes sans coeur..."

-"Tu n'as pas à t'en vouloir", lui dit Pattinson."Je peux te fournir un navire et un équipage."

-"Merci à toi, compagnon."

-"Mais j'aurais besoin d'un petit service en retour. Rien d'impressionnant pour un homme de ton rang."

-"Quoi donc, commodore?"

-"On a des petits soucis avec un groupe de rebels qui lançent de fausse rumeurs sur une soit-disante tentative de prise du trône de la reine par ses fidèles. Ils risquent de lever des foules contre nous. Une guerre civile est, naturellement, la dernière chose dont nous avons besoin dans une periode pareil."

-"Je vois."

-"Tu dois les éliminés. Tous sans exception."

-"Bon.. Où doit-je les trouver?"

-"Ils se terrent à Port-Royal, à coté de Kingston."

-"Bien. Pour la reine!"

-"Pour la reine."

 

De retour à Nassau, Connor Finch Nelly Borgia et Jobar Sidden étaient réunis sur une plage.

 

-"Où est-ce qu'on en est, histoire que je me trompe pas?" demanda Sidden.

-"Là tout de suite, on a plus qu'à attendre. Les lettres on été remises chez les Bonhams. Ils ont reçu celle de Juan, celle de Kurt, et ils recevront bientôt celle de Max. Et ces trois là en enverront d'autres très régulièrement", expliqua Borgia.

-"Alors on a Kurt à Kingston, Juan à La Havane et Max il est où lui?" reprit Sidden.

-"A Boston", repondit Finch.

-"Et sur l'île, tout va bien?" interrogea Sidden à nouveau.

-"Comment veux-tu qu'on le sâche? On n'a aucun moyen de le savoir, de toute façon ils sont capable de se débrouiller seuls", répliqua Finch.

-"Tour à fait", conclut Borgia.

-"A feu et à cendres", déclara Sidden.

-"A cendres et à feu", répondirent Borgia et Finch.

 

Les trois pirates se séparèrent et prirent chacun un chemin différent. Quelques minutes plus tard, Borgia rejoignit discrètement la chambre de Finch, dans sa taverne.

-"Pourquoi on doit faire tout ça?" demanda Borgia, irrité.

-"Si on se fait voir ensemble, ça finira par atteindre les oreilles du capitaine, et il nous punira... Tu veux que ça arrive toi?" dit Finch.

-"Nan, t'as raison. Bon aller, trêve de baratin", répliqua Borgia avant d'enlaçer Finch, un sourire aux lèvres.

 

Dans la soirée, le navire de Maria Bonham, Bill Garth et Ascher Volkot s'arrima à Norwich. Par un joyeux hasard, le Black Dress arriva juste à coté à quelques secondes d'intervalle.

 


 

Voilà donc le dernier chapitre de ma toute première oeuvre littéraire.

 

Premier essai de La légende du Marin Pourpre que j'ai ensuite recommencé pour différentes raisons.

 

Les raisons sont notamment le manque d'expérience et tout ce que cela entraîne. Cela inclut la finition, les terminaisons un peu niaises et toutes ces choses classiques chez les débutants. Mais aussi un scénario dont j'ai perdu la maîtrise.

La deuxième raison est le manque d'information. Je manquais cruellement de connaissances sur les situations politiques de l'époque, sur les personnages etc.

La troisième est que le fait de tout écrire en français me privait de certains aspects que je trouve importants dû aux langues différentes. C'est pourquoi en recommençant, les dialogues sont en langue originale.

Et évidemment d'autres raisons diverses, dont le fait de pouvoir recommencer en sachant où je vais et en revisitant mes propres personnages et situations avec du recule. 

 

C'est pour toutes ces raisons et un manque de motivation à recommencer "la même chose" immédiatement que j'ai commencé à l'époque les Chroniques de Salfia. J'ai toujours voulu écrire ma propre fantaisie, et grâce à cela je prendrais du recule sur LLMP et aurais tout le temps de m'informer etc.

 

Le deuxième prototype, donc le deuxième essai (au sens propre) arrive bientôt! Merci de me lire!



22/07/2016
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