The Cold Phoenix

The Cold Phoenix

Chapitre 11 - CdS tome 1

Chapitre 11 : Vers Hianasa


Les six compagnons apercevaient la sortie de la forêt de Têntane.
-"Orée en vue!" s'écria joyeusement Dellas.
-"Heureusement, on est dans cette forêt depuis presque deux jours!" répliqua Jallie.
-"Tu t'attendais à quoi? Une forêt c'est dense par rapport à un chemin normal, et puis avec les monstres et tout, bin ça ralentit, évidemment."
-"Oui, mais je n'ai pas dit que cela me déplaisait, juste que c'est normal d'être arrivé au bout après ce temps-là."
Le groupe franchit la sortie de la forêt, et se retrouva à marcher sur un sol composé principalement de minuscules cailloux, ressemblants à du sable en plus gros. Ces cailloux étaient bleus, rouge foncé, et blanchâtres. De nombreuses petites roches grises étaient ancrées dans le sol, relativement plat, plutôt descendant à l'horizon. Ce n'était pas réellement une plaine, car il y avait de grandes falaises rocheuses émergeant du sol un peu partout.
-"Jallie, je te présente... les plaines de Merratel", dit Dyûl, émue, admirant le paysage qui s'offrait à eux.
-"Enchanté", répondit la jeune fille avec la même émotion.
-"Je n'était jamais venu ici", dit la daffilesto en reprenant la marche. "Et c'est aussi beau que ce que Joll et Blaudé m'en ont dit."
-"Je confirme", dit Zacri.
-"Et pas une créature à l'horizon", ajouta Dellas.
-"Une fois que nous les auront traversées, nous ne serons plus très loin de Hianasa, capitale du Hianasart", expliqua Dyûl.
-"Je peux jeter un oeil à la carte, Joll?"
-"Tiens", tendit le quadragénaire."Je t'en achèterai une quand on le pourra, ce sera plus simple. Et un sac pour transporter des trucs aussi."

 

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Jallie observait la carte en marchant de façon stable. Les plaines de Merratel longeaient à la fois la forêt de Têntane et celle de Béluâtre, avant de rejoindre à l'est un territoire composé selon la représentation de la carte de collines rocheuses. Et ces plaines-là étaient magnifiques. Voilà tout ce que Jallie attendait, un territoire original et admirable. Et elle s'apprêtait assez sûrement à en rencontrer d'autres. Même beaucoup d'autres. Le groupe pouvait déjà repérer des gens dans les alentours, bien que peu nombreux, et par petits groupes.
-"Ces terres sont très prisées pour le minerais que l'on trouve aux falaises, ainsi qu'aux plantes plutôt rares qui poussent dessus. Les récolteurs viennent souvent ici", argumenta Joll. "D'ailleurs si l'on trouve des ressources utiles, on les gardera."
-"Je veux, oui!" renchérit Dellas.
La marche était aisée, la vue parfaite. C'était une randonnée agréable et saine. Bientôt un passant portant un gros sac arrêta le groupe.
-"Excusez-moi, chers voyageurs, mais n'auriez-vous pas vu un animal aux poils jaunes et tâches rousses étincelantes?"
-"N-non", balbutia Dyûl, se demandant ce que cherchait exactement ce voyageur.
-"Pourquoi, vous avez perdu votre familier?" demanda Zacri.
-"Non, non, ce n'est pas cela. Voyez-vous certains dires affirment qu'un animal magique, aux poils majestueux, arpente ces plaines. J'ai donc fait de trouver ce précieux chenapant mon objectif, entre autres récoltes ici..."
-"Et à quoi ressemblerait cet animal, précisément?" s'informa Joll.
-"Il possède de longues oreilles, un museau fin, et bouge aussi rapidement et avec agilité qu'il a de la grâce. Il faut que je le trouve, ce genre de choses me passionnent. Et cela permettrait la découverte d'une nouvelle espèce pourquoi pas!"
-"Dans ce cas nous vous souhaitons la meilleure des chances, voyageur", annonça chaleureusement Dyûl.
-"Vos encouragements me touchent mademoiselle. Je vous souhaite à vous aussi de réussir dans ce que vous faites", dit rapidement l'homme d'une cinquantaine d'année avant de partir.
Les races de Salfia, humains compris, vivant environ une centaines d'années, cinquante ans sur Salfia représente moins que dans notre monde. L'homme était donc éloigné de ce que l'on pourrait décrire comme "vieux", sans être jeune pour autant. La force de l'âge.
-"Un drôle d'énergumène", pensa à voix haute Zacri quand le groupe reprit la route.
-"Oui. Je me demande bien si cette créature qu'il cherche est réelle ou fictive", répliqua Dyûl.
-"De nos jours, il est de plus en plus difficile de faire la distinction", reprit Joll.
-"C'est juste", plussoya Blaudé, avant d'apercevoir de grands spécimens d'oiseaux voler à toute vitesse vers le sud-est.
Ces oiseaux étaient assez grands, avec des plumes noires, et un bec long et carré, d'un bleu foncé reconnaissable. Ils se dirigeaient visiblement vers des énormes rochers sortant du sol, formant un abris relativement rond. Ces abris étaient nombreux à l'horizon, dans les plaines de Merratel.
-"Bon..." commença Dellas, l'air mi-non-chalant, mi-fataliste, sans être moins joyeux pour autant.
-"On va apparement devoir dégourdir nos quadriceps! Direction le puit de roche en face! Et sur-le-champ!" termina Joll avant de foncer vers la roche en relief.
Jallie échangea un bref regard avec Blaudé et Dyûl avant que les trois femelles se mettent à courir. Zacri et Dellas étaient déjà en pleine action, devancés de loin par un Joll, dont les puissantes jambes permettaient d'attendre une vitesse de pointe admirable. Un léger bourdonnement se fit alors attendre, lorsque Jallie finissait sa course, dernière de surcroît.
-"On pourrait savoir ce qu'il se passe?" lança immédiatement Dyûl alors que Jallie arrivait à 5 mètres de là.
-"Tu n'es pas sans savoir que les welts peuvent sentir ondes et vibrations, et ce avec une précision sans égale connue", démarra Blaudé.
-"Oui, le professeur Malyen m'en a parlé. Et donc?" répondit l'harnassienne à chevelure exotique, alors que Jallie était arrivée depuis quelques secondes, à bout de souffle.
-"Les plaines de Merratel subissent de temps à autres des phénomènes spéciaux. Des ondes fortent déferlent par vague. Pendant plusieurs minutes, voire heures. Téhrentshé, c'est leurs noms", continua Blaudé avant de lancer un bref coup d'oeil vers Joll, qui comprit instantanément le message.
-"Tempête d'onde en galter, en gros."
-"Quand elles commenceront, vous verrez tous les petits cailloux rebondirent sur le sol, à plus d'un mètre de hauteur. Et ceux qui restent en dehors des puits de roche, qui protègent des ondes semblerait-il, subiront une mort violent, assurément."
-"Je vois", acquiesça Zacri, la bouche ouverte et le sourcil arqué.
-"On va devoir rester ici alors?" demanda Jallie.
-"Non, en fait on prend le temps de faire nos dernières prières. Ensuite on pourra mourrir tranquilles, après tout c'est le but de ce périple", répondit Dellas avec un sarcasme faussement agacé.
-"Ca va, je pose juste la question."
Les compagnons prirent place en ronde, Dyûl, Jallie et Dellas assis contre la parois rocailleuse. Non-loin se trouvaient deux groupes, et un autre déboula une demi minute plus tard.
Puis la téhrentshé s'entâma. Les minuscules roches multicolores des plaines voletèrent en rythme, alors que le vacarme parvenait aux oreilles des hôtes du puit de roche. Le son était grandement affaiblis par la parois rocheuse, peu ouverte. Blaudé se trouvait à côté de Jallie, assise sur la terre marronée qui recouvrait l'intérieur du puit de roche, quand sa petite compagne lui posa une question.
-"Comment tu sais pour les Téhrentshé? Tu es déjà venue ici?"
-"Oui. C'était une partie du chemin pour aller de Gesil à l'académie de Foranon."
-"Tu n'y es passé que deux fois, et tu es tombé sur les mauvais moments?"
-"Non. Ces tempêtes arrivent souvent ici. On en aura très probablement plus d'une à subir avant de sortir de ces plaines."
-"Ah bon."
Joll partit plus loin faire des pompes. Jallie et Dyûl le regardèrent.
-"Il est très assidu. Et puis il a besoin de se dépenser..." affirma Dyûl en diminuant le volume en fin de phrase.
-"Pourquoi?"
-"L'inquiétude. Je sais : tu ne la vois pas et tu trouves que Joll a l'air tout ce qu'il y a de plus serein. Il est fort pour caché ses humeurs, c'est vrai. Mais depuis que je le connais, j'ai appris à lire. Dans ses yeux. Dans sa maul vitarri."
-"Moui... C'est vrai que ne pas savoir ce qui arrive à quelqu'un que l'on aime tant doit être dur..."
En prononçant ces paroles, Jallie pensait évidemment à Loria et Tilia. Que devaient-elles ressentir, elles qui tenaient à Jallie et ne savaient quel sort elle subissait et à quel endroit elle était? Une pointe de culpabilité monta en elle.
-"Tu les retrouveras. Et elles seront heureuses comme tout de te retrouver", rassura la daffilesto.
-"Tu lis en les gens comme dans tes livres, hein?" sourit alors la jeune demoiselle.
-"Haha, c'ets vrai que j'ai un certain talent", dit Dyûl, faussement vantarde.
-"Il devrait arrêté de se faire du soucis pour rien comme ça", lâcha Dellas, morose, avant de se lever pour marcher aller plus loin, seul.
-"Dellas a un rapport assez unique avec sa mère", expliqua immédiatement Dyûl.
-"Pourquoi?"
-"Il, il l'aime beaucoup ce n'est pas ça. Mais il aime aussi son père. Et il sait que ce dernier fera toujours passer sa bien-aimée avant tout. En temps normal, je te le dis parce que tu n'as pas eu de parents, ceux-là chérissent leurs enfants plus que tout. Tout. Mais Joll aime trop Ornael. Il voue à son fils l'amour d'un père, indestructible et inconditionnel. Il donnerait sa vie pour lui, et détruira quiconque lui ferait du mal. Mais dans le cas d'Ornael, c'est encore plus fort..."
-"Comment ça? Du genre?"
-"Hm, je crois qu'il faudra que tu le vois de tes propres yeux pour comprendre, Jallie", répliqua Dyûl avec un sourire très large, et des yeux rêveurs.
-"Pourquoi souris-tu ainsi?" demanda alors la jeune fille, contaminée par cette bonne humeur.
-"Eh bien ça me fait rêver. J'aimerais moi aussi trouver un mâle qui me chérirait autant. Il faudrait vraiment que tu le vois!"
-"C'est ce que nous voulons toutes, je crois bien", renchérit Blaudé, contaminée à son tour.
-"Haha, oui c'est vrai que ce serait incroyable, si je vous comprends..."
-"Les discussions de femelles, j'vous jure", s'attrista presque Zacri, la main sur le front.
-"Quelque chose à rajouter, musclor?" contra Blaudé, taquine.
-"Ouais. J'aimerais bien que Dyûl m'explique comment elle compte arriver à enrayer les royaumes et monarchies. Oui je voudrais bien ça."
-"Oh, attends Zacri, ce n'est pour l'instant qu'une idée, l'objectif actuel reste les fléaux majeurs!"
-"Je pense pas que Dellas l'ai entendu de cette oreille."
-"On verra ça plus tard, d'accord?"
-"Pourquoi y a-t-il des reines?" s'introduit Jallie.
-"Pour gouverner. Diriger. Sans loi ni direction, les gens ont tendance à faire n'importe quoi."
-"Et tu voudrais qu'ils fassent n'importe quoi?"
-"On aura cette discussion une autre fois. Je n'ai pas la tête à ça."
-"Quand elle est comme ça laisse tomber. Elle est presque toujours ouverte, mais quand elle l'est pas, elle l'est pas", assura Blaudé.
-"Je tiens ça de mon père, faut croire."
La tempête d'onde grondait à l'extérieur. La roche sembla craquer, et cette audition colla un air inquiet sur le doux visage encore enfantin de Jallie.
"Dis-moi, Jallie, j'ai une question. pour te cerner un peu mieux", précisa Dyûl."Quels livres as-tu lu dans la bibliothèque royale de Binansê?"
-"Pour me cerner?" accusa la jeune fille avant de reprendre :"un livre qui parlait de diverses légendes."
-"Ah, tu as bon goût curieuse énergumène! Dis-m'en plus!"
-"Ca parlait du Bar Thanos, de certains guerriers d'avant ou aujourd'hui, plus ou moins crédible. Et d'une sorte de démon... qui avait obtenu le corps d'un enfant malhonnêtement."
-"Le démon des terres lointaines, je connais cette légende", intervint Zacri."Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est énorme. Mystérieuse, et effrayante."
-"Tu as peur toi? Je ne pensais pas", lança Blaudé Milnol.
-"Je suis un être vivant qui réfléchit, donc sujet à la peur. En tout cas j'espère pas que ce démon existe, les terres lointaines ne sont peut être pas si loin."
-"Oui et puis ce qui était les terres lointaines avant font peut-être partie de Salfia ajourd'hui..."
-"Non Jallie. Pas ces terres lointaines là. Cette légende parle de terres à l'est, loin loin tout à l'est. Par delà la mer. Aujourd'hui on ne sait même pas si elles existent."
-"Pourquoi ne pas aller voir??"
-"Parce que c'est plus compliqué. Notre carte s'arrête là où d'étranges phénomènes surviennent. Ne me demande pas quoi. Certains navires disparaissent, d'autres reviennent changés... Et bien d'autres choses arrivent. On ne peut pas traverser l'Océan Maudit. On ne sait donc pas pour ces terres lointaines de l'est."
-"Et à l'ouest? au nord? au sud?"
-"Aaah. A l'ouest, les habitants d'Hakinal s'en fichent et on ne peut y aller malgré tout en raison des guerres entre faction. Trop risqué et le temps n'est pas à la découverte. Au nord? La grande île que tu as dû voir sur la carte de Salfia est une source de conflit et d'inquiétude pour tout Salfia, de plus le temps n'est pas à la découverte. Au sud? La distance est très grande, de plus les gens du sud sont assez tranquilles et ne veulent pas risquer de guerre avec un nouveau peuple, de plus le temps n'est pas à la découverte, toujours. Et aussi, pour les quatres direction : Sahon dissuade beaucoup les aventuriers marins. Satisfaite?"
-"Oui. C'est nul tout ça. Moi j'aimerais bien savoir ce qu'il y a plus loin."
-"Commence déjà par apprendre à connaître ce monde-là. Et puis, qui sait, peut-être qu'après les fléaux, les créatures, les reines et tout ça, on pourra définir notre nouvel objectif comme la découverte du reste du monde si reste il y a!" assura Dyûl avec un clin d'oeil.
-"Haha ce serait génial. Mais arrête de faire des promesses en l'air à une gamine juste pour voir ses beaux yeux s'illuminer!"
-"Eh! Je ne fais jamais de promesse en l'air, si on y arrive on le fera. Et qui t'a dit que tu avais des beaux yeux d'abord?"
-"Personne. De toute façon la beauté c'est très subjectif."
-"Oui m'enfin il y a quand même des critères de beauté généraux."
-"C'est quoi?"
-"Tu ne sais pas? C'est vrai qu'au moins dans un couvent tout le monde est traité de la même manière."
-"A part les lèches-bottes."
-"Aha, oui. Eh bien c'est déjà ça. Parce que tu verras que les gens beaux sont toujours très bien accueillis en Salfia. N'est-ce pas?"
Elle lança un regard amical à Blaudé.
-"Jalouse."
-"Mmh. Bon, pour en revenir à ta question, les critères de beauté, en Salfia, sont nombreux. Déjà sache que les olvélias fonctionnent différemment. C'est très rare de voir un couple avec un olvélias et une des quatre autres races. Bon, tout d'abord, le visage. Souvent un visage symétrique fait l'affaire, après c'est une question de traits difficile à expliquer. Tu comprendras à force de le voir. Ensuite la couleur des yeux et des cheveux. En Salfia on aime les couleurs exotiques. Le rouge, le bleu, le violet, le vert... Tout ce qui diffère du brun, noir et blond habituel. Et les yeux bruns et bleus habituels.
-"Habituel?"
-"Les humains et bobairos, ainsi que les vanassynes ont uniquement ces couleurs de cheveux. Ce sont donc les couleurs classiques."
-"C'est faux. J'ai vu un homme avec des cheveux bleus."
-"C'est bien possible. Mais cela est dû aux mélange des espèces. A force d'avoir des enfants ensemble, les galters et harnassiens ont donnés aux trois autres races la possibilité d'avoir des yeux et cheveux exotiques. Mais malgré tout, étant humaine tu avais plus de chance d'avoir des cheveux et yeux ordinaires. Enfin... Bref. Ensuite vient le corps. En Salfia on aime ce qui démontre la force. Ainsi, des cicatrices, sceaux de levito, donnent un beau corps. Mais c'est surtout la musculature impressionante, et une bonne taille qui fait qu'on a un beau corps ou non. Tous ces critères sont valables pour les deux sexes, et toutes les espèces. Pour les femelles tu peux rajouté poitrine légère aux critères de beauté."
-"Pourquoi cela?"
-"Je ne sais pas. Peut-être parce que cela fait plus ressortir la musculature, ou parce que c'est moins encombrant... Aucune idée précise", sourit Dyûl.
-"Ah. Mais tu sais, si je suis ces critères, tu me parais assez belle pour un Salfien. Cheveux bleus, visage joli, petite poitrine."
-"Moui c'est vrai. Mais il y a aussi ta façon d'être et ce que tu dégages qui influe pour attirer les gens. Les femelles comme la danseuse du Temia attire plus que les femelles comme moi. C'est comme ça", dit-elle en faisant la moue.
-"Pas faux. Et moi je suis moche alors! Yeux bleus, cheveux blonds, petites et pas très costaud..."
-"Oui enfin les critères ne font pas tout, et puis des couleurs classiques ne te rendent pas moche pour autant. Tu verras tout cela par toi-même, arrête d'essayer de te jauger."
Dellas réapparut alors.
-"Mon ami tu me sauves la vie!"
Pendant que Zacri tapa l'épaule de Dellas qui s'était assis, Dyûl lui adressa une grimace.
-"De quoi ça parle?"
-"Tu veux pas savoir Dellas, crois-moi."
Le jeune homme chatâin scruta chaque femelle, l'air dubitatif.
-"Mouais."
-"On parlait beauté. Les critères tout ça. Je comprend mieux pourquoi Joll a plus de succès que toi maintenant!" taquina Jallie.
-"Tu rigoleras moins quand les gens t'ignoreront complêtement pour se ruer vers la kallato du groupe, ma p'tite."
Blaudé rougit pour marquer le coup.
-"Eh, on peut changer de sujet?" intervint Zacri.
-"Je suis pas contre, mon pote."
-"Vous faisiez quoi, toi et Joll avant de venir à Gesil?"
-"On jouait, s'entraînait, mangeait... On vivait quoi."
-"Encore avant?"
-"On avait eu des petits soucis dans le Phibié. Non-respect des rêgles, vol, non-respect des personnes de haut statut, tout ça.."
-"Ton père a subis tes bêtises?" ricana Jallie.
-"Eh, les plus gros problèmes étaient liés à SES bagarres surtout! Il a tapé sur le fils de la reine, et devine quoi, par sa faute, on a récolté la peine de mort."
-"La peine de mort?!" s'étouffa Dyûl.
-"Le Phibié est un des royaumes les plus abusifs."
-"Je vois ça. Vous avez pas intérêt à y retourner."
-"Eh bien à la base je devais plus retourner dans un royaume depuis, justement!" foudroya Dellas du regard, devant une Dyûl qui rougissait comme un hitchkis.
-"Arrête de dire eh bien, on dirait Joll!" plaisanta Jallie.
Sur cette remarque, Jallie récolta un froncement de sourcil.
-"Je suis pas sûr que ce soit un compliment ça. En route", lança Joll qui débarquait à l'improviste, pendant que les autres étaient distraits.
La tempête d'onde s'était arrêté, en effet. Et les autres groupes avaient déjà quittés le puit de roche.

 

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26/03/2016
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