The Cold Phoenix

The Cold Phoenix

Chapitre 4 - LLMP [prototype 1]

Chapitre 4: Rien n'est simple

 

Le Black Dress arriva à Boston. Angelica Bonham, son frère Edward, Eva Shella et Marc Jonko son second descendirent à quai et se dirigèrent vers la ville. Shella ouvrit vite la bouche en voyant la ville.

 

-"Dis-moi que tu sais par où commencer à chercher..." lâcha-t-elle.

-"Eh bien... Non. Mais je pense que nous devrions nous diriger vers le centre de la ville", répondit Angelica de manière hésitante.

-"A mon avis, si Dave Bonham est vraiment passé à Boston, les gens importants de cette ville doivent être au courant", remarqua Jonko.

-"Tu as raison Marc, allons voir le commodore", déclara Shella.

 

A Nassau, le Ranger était rentré à bon port. Charles Vane et Jack Rakkham se dirigèrent vers la demeure des Bonhams avec visiblement une idée en tête. Ils entrèrent à l'interieur et Vane mit un tricorne qui se trouvait sur un meuble à sa droite.

 

-"Moi, Charles Vane, capitaine du Ranger, revendique la possession de cette île, ainsi que la perception des taxes qui vont avec le poste de sa direction!" dit-il en plaisantant.

-"Moi, Jack Rakkham, reconnaît votre droit ainsi que le miens de vous assister dans votre tâche."

 

Soudain, une voix féminine se fît entendre.

 

-"Pas moi en tout cas, hahaha!" ria une femme en entrant dans la maison.

-"Que.."

-"En l'absence de ma mère, Angelica Bonham, et de son frère Edward, c'est à moi, Maria Bonham, que revient la lourde tâche de diriger cet endroit."

 

Maria était la fille unique d'Angelica. Son père avait disparu il y avait un peu moins d'un an, mais la jeune fille, solide, s'en était remis. Maria Bonham était blonde, avait des cheveux longs et nombreux, un visage angélique tant les dieux l'avait gâté, et avait trente-deux ans, sa mère l'ayant enfanté à l'âge de dix-sept ans seulement.

 

-"Et bien ma jolie, je peux t'aider si tu veux..." lui dit Rakkham, coureur de jupon notoire.

-"C'la ira merci. Vous pouvez vaquer à vos occupations, mes chères."

-"Haha, tâche de pas te casser un ongle.." dit Vane en sortant de la maison avec Rakkham.

 

Maria resta un peu dans la maison, puis monta à l'étage où elle trouva le serviteur fidèle familial.

 

-"Ah, vous voilà Bill!"

-"Vous revenez de Kingston?" dit-il.

-"Exactement. On m'a dit que ma mère et mon oncle étaient partis pour Boston, suite à des rumeurs sur mon oncle Dave."

-"C'est vrai. Ils sont très bien accompagnés, rassurez-vous."

-"Je suis venu vous dire que j'ai besoin de vos service. On m'a remit une lettre à Kingston, le messager était anonyme. Cette lettre émanait d'un prisonnier de la prison de La Havane, ce dernier me dit qu'il a des informations sur ma grand-mère, disparut depuis presque un an maintenant. Il ne me donnera ces informations que si je le libère de cette prison."

-"Voyons, pourquoi prendre des risques? Demandez-lui les informations, et n'allez pas l'aider, ce serait plus prudent."

-"Mais moins judicieux. Si la rumeur se répand que nous arnaquons nos collaborateurs, nous n'aurons plus aucun allié. Les risques je m'en fiche, si cela déplait aux éspagnols, c'est leur problème."

-"Comme vous voudrez, lady."

 

Bill Garth était un homme fidèle, il avait environ cinquante-cinq ans, avait des cheveux courts et bruns, et un petit bouc. Il avait toujours son propre avis sur tout, mais obéissais toujours à ses maîtres. Il savait par ailleurs que si Maria avait l'air d'une petite fille fragile, elle était déterminée et intelligente.

 

-"Vous viendrez avec moi pour ce voyage, vous serez le second, j'ai déjà un capitaine de renom en tête, il nous aidera."

-"De qui s'agit-il?" demanda Garth.

-"De Ascher Volkot."

-"Le pirate mercenaire? Celui qui avant était un capitaine craint, et qui désormais attend dans la taverne de Finch qu'un engageur vienne pour ses services?"

-"C'est lui. Il fonctionne comme ceci: d'abord vous le payer pour le nombre de voyages où vous désirez qu'il vous serve, puis ensuite il vient et remplit son contrat. Je l'ai payé pour ce voyage. Il nous attend sur mon navire. Allons-y tout est prêt", dit Maria.

Sur Freedom Island, Barbe Noire était dans sa demeure, et discutait avec Conrad Backlash. Conrad était un des plus anciens amis de Barbe Noire, il avait eu avec lui l'idée de fonder cette petite communauté à part. Backlash était un homme à l'air sympathique, il avait des cheveux chatâins foncés, et la barbe rasée. Mais l'homme d'environ trente-cinq ans n'était pas du genre à se laisser marcher dessus. Il savait devenir méchant quand il le fallait.

 

-"Comment allons-nous reprendre Nassau?" demanda Conrad Backlash.

-"J'ai ma petite idée sur le sujet. Je pensait nous allier avec Vane, et Hornigold. C'est avec eux que j'ai fondée Nassau au tout début. Ils sont comme nous, ils ne veulent qu'une chose, la liberté. Et ce ne sont pas les seuls. Tout homme ou femme qui a décidé à un moment de sa vie de voguer sous le pavillon noir, l'a fait par envie de liberté, d'être libéré du joug des couronnes européennes. Vane et Hornigold pourront rallier beaucoup de pirates à notre cause, et ainsi nous recommencerons comme avant. Tout pirate sera libre d'aller et venir sur New Providence, comme au bon vieux temps où on allait piller la journée, rentrait boire le soir."

-"Hornigold ne s'est pas montré depuis des semaines."

-"Je sais où il se planque", dit Barbe Noire."Ce bon vieux Ben se trouve à Saint-Domingue. Il semblerait que notre ami ai un faible pour le vin français. Il faut avouer qu'il ai le meilleur, sans objection possible."

-"Mais pour ce qui est de l'Iunctio?"

-"Nous attendrons d'avoir assez d'informations pour s'en prendre à eux. De toute façon, si l'alliance de trois célèbres loups de mer ne les éffraies pas, ils ne prendront pas le risque de se frotter à nous pour une simple île. C'est ce que tout bon stratège ferai, et leur chef, s'ils en ont un, en est certainement un."

-"Oui, c'est vrai, mais encore faut-il convaincre Vane de nous suivre, car à ce qu'on dit, il se plait bien sous le joug d'Angelica Bonham, et aurait même un faible pour sa fille Maria", remarqua Backlash.

-"Ne t'inquiète pas. Un bon pirate tel que lui fait passer les conpairs avant le reste. "

-"Mais il reste encore les partisans des Bonham, ils sont nombreux, on ne peut les ignorer."

-"Mon vieil ami le Marin Pourpre m'a appris une vérité générale très utile pour les pirates quand je l'ai connu. On s'est construits ensemble lui et moi. Il est fait pour être pirate, enfin est devenu fait."

-"Que t'a-t-il appris?"

-"Une chose simple et juste. Vois-tu camarade, il y à trois choses dans ce monde qui peuvent t'apporter la loyauté des autres hommes. La première et celle que beaucoup considèrent comme la meilleure à cause de leur stupide sens moral, est le contact, l'amitié, l'honnêteté. La deuxième est l'argent, il t'apporte une loyauté moins durable, mais te permet à tout moment de la renouveler si tu disposes des fonds nécessaires, et tu peux connaître le moment approximatif où elle disparaitra. Ce deuxième moyen est finalement meilleur que le premier, car il te donne bien plus de contrôle. Ce moyen est utilisé par les gouvernements et les hommes riches, haut-placés dans la société. Et puis il y à le dernier moyen, le plus durable, utilisé par le Marin Pourpre et moi-même, qui peut même t'offrir une loyauté à vie, et à toute épreuve."

-"Quel est-il?" demanda Backlash, pensif.

-"La peur. Rien de moins. La peur fait taire ceux qui ne s'interressent pas à l'argent comme ceux qui le recherche. La peur intimide une putain comme un gouverneur. La peur désincite un homme seul comme une armée toute entière. La peur empêche un homme de te trahir pour de l'argent, car il craint trop ta réaction. La peur empêche un homme qui ne te considère plus comme ami de changer de camp. On ne peut contraindre, persuader ou convaincre un homme de trahir quelqu'un qui lui fait horriblement peur. La peur rend tes amis obéissants, comme elle rend tes ennemies fous et paranoïaques. La peur ne s'en va pas, et elle est par définition craint par celui qui la ressent, très difficile à combattre. De plus, tout homme peut avoir peur. C'est une question d'apparence mon ami", dit Barbe Noire en allumant deux mèches de canon dans ses cheveux.

-"C'est pour ça que tu te fait passer pour le diable lui-même", conclut Backlash.

-"Exact Conrad."

-"Comme le Marin Pourpre."

-"Mmmm.. Non. Dans son cas, c'est différent. Lui, c'est vraiment un diable cruel. Tel est le destin de tout homme, si l'on l'a fait assez souffrir, il n'a plus aucun remord à faire souffrir, plus rien n'est plus mal à ses yeux."

-"Ah.... J'aimerais pas avoir affaire à lui", dit Backlash en riant.

-"Prépare Le Queen Ann's Revenge Conrad, nous partons pour Saint-Domingue sous peu. Tu seras le quartier-maître, mon second."

-"Bien capitaine."

 

Backlash partit immédiatement. Quand il arriva au Queen Anne, il rencontré Laetitia Covalmant.

 

-"Ed veut qu'on prépare le navire pour se rendre à Saint-Domingue. Je serais son second."

-"Et moi alors, je compte pour du tabac?" répliqua Covalmant.

-"Tu seras la timonier, je suppose."

-"Ha."

 

A Nassau, dans la taverne du Marin Joyeux, Connor Finch discutait avec Nelly Borgia.

 

-"Tout se déroule comme prévu?" demanda Borgia.

-"Comme sur des roulettes pour l'instant. Il y à les petits problèmes liés à Carter et à Bonham, mais quand ils rentreront, ils s'en occuperont, et il pourra obtenir la lettre."

-"Apparement, Volkot s'est fait engagé."

-"Par Maria Borgia. Apparement elle a à faire à La Havane."

-"Juan est toujours là-bas?" demanda Borgia.

-"Toujours. Il attend le bon moment pour jouer son rôle", répondit Finch.

-"Et Kurt à Kingston?"

-"Pareil. Tout est bon", conclut Finch.

-"A feu et à cendres", dit Borgia.

-"A cendres et à feu", répondit Finch.

 

On aurait dit une sorte de mot de passe.

*****

 

Le soir venu, Anne Bonny et Dante Lugo se dirigeaient vers le manoir des Carter. Il y avait des feu d'artifices, beaucoup de gens haut en couleurs, avec des masques plus originaux les uns les autres. Des tuniques rouges gardait les portails de la demeure. D'autres se tenaient un peu partout dans les jardins.

 

-"Ils ne lésignent pas sur la sécurité", dit Bonny, avec son masque argenté sur le visage.

-"Pas étonnant, ce petit doit s'être fait pas mal d'ennemies. Il gouverne en faisant preuve d'une cruauté et d'une immaturité incroyable. De plus les anglais et les éspagnols ne sont toujours pas en bon termes depuis" remarqua Lugo, le visage caché lui aussi par son masque doré.

 

Les deux pirates s'introduirent dans le manoir. L'interieur était très joli, et très grand. Il avait tout d'un manoir de riche, tout les materiaux étaient de qualités, tout brillait, tout était propre. Les hôtes étaient très bien habillés, il y avait a peu près autant de femmes que d'hommes. Ils n'eurent regardée la pièce principal que quelques secondes quand un servant les interpella en les approchant avec un plateau en main.

 

-"Bienvenue à la fête en l'honneur du seizième anniversaire de Jamie Carter, notre amiral de flotte bien-aimé. Désirez-vous du vin?" demanda le servant.

-"Bien sûr. Merci à vous", dit Bonny en prenant son verre.

-"Je vous souhaite une excellente soirée", dit-il en partant.

-"Bon, maintenant, il faut trouver Jamie Carter", dit Lugo à voix basse.

-"Cherchons quelqu'un de pas trop grand, ça devrait déjà aider", répondit Bonny.

 

Les deux amants se dirigèrent vers une salle à leur gauche, visiblement c'était la bibliothèque. Sur une table basse se trouvait une petite pipe en or, que Anne Bonny vola discrètement.

-"Fais attention. Ne nous fais pas remarquer. Si on t'attrape Jamie te fera éxecuter, voir pire."

-"Ne me dis pas que tu crains ce petit gamin Dante", dit Bonny en posant ses bras autour du cou de Lugo."Il peut t'arriver bien pire dans la vie, monsieur je-suis-devenu-pirate-sans-raison."

-"C'est vrai", aquiesca Lugo en l'embrassant.

-"Continuons à chercher", dit Bonny en lâchant son amant.

Ils passèrent dans une salle pleine d'oeuvre d'art, puis pénetrèrent dans une salle où un des musiciens jouait un air. La chanteuse, une jolie brune, chantait:

 

-"...Wiindow, to ease me out of my pain, i rose to let..."

 

Lugo sourit, Bonny aussi.

 

-"C'est ma chanson de marin préférée. Je l'adore celle-là", dit Lugo, s'adressant à sa bien-aimée.

-"Ah oui?" dit Bonny en souriant."Je l'aime beaucoup aussi. C'est une chanson irlandaise, j'aime l'entendre."

-"C'est vrai."

-"Je ne savais pas que tu l'aimais."

 

Ils restèrent jusqu'à la fin de la chanson, puis se dirigèrent vers la sortie de droite, qui menait à une grande salle où se trouvait l'escalier menant à l'étage. Ils se dirigèrent vers cet escalier, mais fûrent entravés par un garde.

 

-"Vous n'êtes pas autorisés à aller là-haut", dit le garde.

-"J'ai rendez-vous avec le beau Jamie Carter, il m'a payer d'avance", dit Bonny, se faisant passer pour une putain, ce que Lugo trouva astucieux bien que gênant.

-"Vous n'êtes pas un peu trop bien habillée, pour une fille de joie? Et le masque? Et cet homme qui vous accompagne? Monsieur Jamie n'aime que les femmes il me semble. Aller, profitez de la fête."

 

Les deux pirates partirent, une fois dans la salle voisine, ils discutèrent.

 

-"Pas d'accès en haut... Il faudrait un autre moyen..." dit Bonny.

-"Une diversion serait parfaite."

-"Tu as une idée en tête, Dante?"

-"Oui. Suis-moi, il faut qu'on trouve la cuisine", dit Lugo.

-"Eeuh d'accord. J'te fais confiance."

 

Les deux amants traversèrent trois petites pièces avant de tomber sur un escalier descendant.

 

-"Voilà", dit Bonny.

-"Quoi?"

-"Dans les maisons comme celle-là, la cuisine se trouve en bas, comme la cave, c'est plus pratique et cela isole les simples cuisiniers des hôtes distingués."

-"Comment tu sais ça?" interrogea Lugo.

-"C'est une longue histoire, et ennuyante. Bon tu viens où tu restes là à boire du vin?"

-"Ok ok. J'te suis signora."

 

Ils descendirent tous deux dans la cuisine.

 

-"Mesdames, lady Ginnie Carter vous a faite demandées à l'étage", dit Bonny en s'adressant aux cuisinières.

-"Mais nous n'avons pas fini."

-"Croyez-moi, elle n'est pas de bonne humeur et vous feriez mieux de monter sur le champ", dit Bonny à voix basse.

-"D'.. d'accord."

Les deux cuisinières montèrent alors. Bonny et Lugo étaient seuls dans la cuisine.

-"Excellente initiative, Anne."

-"Je ne suis pas qu'un joli minois, cher Dante," répondu la jeune femme."Bon, qu'est-ce que tu fais?"

-"Je cherche certains... produits. Des aliments qui en grande quantité et déposés directement sur le feu, produiront beaucoup de fumée. On aura le temps de remonter, et quand les gardes descendront voir ce qu'il se passe. On passera."

-"Pas mal du tout", remarqua Bonny en souriant à Lugo.

 

Lugo mis sur le feu des herbes et autres materiaux trouvés en cuisine. Les deux marins montèrent au rez-de-chaussée, puis allèrent à la salle voisine de celle qui menait à l'étage. Quelques secondes plus tard, la fumée envahit les salles du rez-de-chaussée.

 

-"Au feu!" cria une femme au masque de jaguar blanc.

-"Vite, allons voir!" dit le garde qui gardait l'escalier, et qui était justement en train de parler aux cuisinières qui le suivirent à la cuisine.

-"Après vous, signora", annonça Lugo une fois le garde partit.

-"Quelle galanterie."

 

Ils montèrent alors et trouvèrent en peu de temps la chambre de l'amiral de flotte. Bonny frappa à la porte.

 

-"Qui êtes-vous?" demanda Jamie Carter en ouvrant la porte.

-"Nou.."

-"Vous avez intèrêt à m'avoir déranger pour une bonne raison, sinon je vous ferait pendre!" coupa Jamie.

-"... Nous sommes envoyés par madame Angelica Bonham, pour vous remettres ceci", dit Bonny en donnant la lettre.

-"Ah... Les filles sortez", clarifia Jamie.

 

Les trois putains dans son lit, qui avaient commençées à se déshabiller, le regardèrent, incrédules.

 

-"Dégagez!!" reprit-il.

 

Les filles se dépêchèrent de s'éxecuter.

 

-"Je vous attendait. Asseyez-vous, tout de suite."

 

Les deux pirates rangèrent leurs égos et s'exécutèrent.

-"Enlevez vos masques. Qui êtes-vous?"

-"Moi Anne et lui c'est Dante."

-"Très bien. Je me fiche de cette lettre, qui de toute évidence ne recèle que des fausses déclarations", dit Jamie en déchirant la lettre."J'ai besoin de gens pour effectuer une course personnelle et il ne faut pas que cela s'ébruite. J'ai donc fait appelle à vous, que je peux tenir par les couilles, ne me décevez pas."

Les deux amants se regardèrent.

 

-"Que voulez-vous de nous?" demanda Lugo.

-"Je t'ai dis de parler? Non que je sache."

 

Lugo ne dit rien. Il savait se taire quand il le fallait, fair preuve de pragmatisme pour le bien de Nassau. Mais à l'interieur il ne supportait pas qu'un gamin lui parle sur ce ton. Bonny non plus d'ailleurs.

 

-"Ce que je veux, c'est que vous éliminez une cible pour moi. Vous avez l'autorisation de me demander qui."

-"Qui doit-on tuer?" demanda Lugo, qui visiblement arrivait plus à garder son calme que Bonny.

-"Il se fait appeler Jabalda. Il est le <<meneur>> de cette secte qui se fait appeler les Yeux de Balkhast."

-"Pourquoi le voulez-vous mort?" demanda Bonny.

-"Je ne t'ai pas donné la parole, femme!" cria Jamie avec véhémence.

 

Bonny était folle de rage. Elle avait du mal à se contenir, Lugo le voyait. Il la regarda l'air de dire: "ne lâche pas, garde ton sang froid".

 

-"Je disais. Cet homme se trouve dans le bayou, à l'ouest de la Nouvelle Orléans. Vous irez là-bas accompagnés de deux autres pirates que l'on a trouvés ce matin."

-"Mais nous ne sommes pas des p..", reprit Lugo.

-"Chhh-ch-ch", coupa Jamie Carter."Je n'ai aucun plaisir de traiter avec des êtres détestables comme vous, alors allons à l'éssentiel. Revenez demain à midi et demandez moi aux gardes. Si vous ne remplissez pas cette petite mission, je considèrerais Nassau comme une ville ennemie. Si vous la remplissez, votre dette sera payée."

-"Mais de quel dett.."

 

Lugo arrêta Bonny en mettant sa main sur sa jambe, lui faisant comprendre que ce n'était pas la peine.

 

-"Vous pouvez disposer", conclut Jamie."Dites aux filles de revenir."

 

Bonny et Lugo sortirent de la chambre et les putains rentrèrent. Plus tard, ils arrivèrent au Vindicator. Ils rentrèrent dans la cabine du capitaine, où se trouvaient Vaas et North qui dormaient. Ils les réveillèrent.

 

-"Ah... Alors, c'est réglé?" demanda Vaas, visiblement encore engourdit.

-"Pas vraiment", dit Lugo.

-"Pas du tout", reprit Bonny.

-"Ouho putain.. Qu'est-ce c'est le problème encore?" dit Vaas, pessimiste, non sans raison.

-"Carter ne nous a pas fait venir pour la lettre. Il a un travail à nous confier et si on ne le fait pas, il considèrera Nassau comme ennemie", expliqua Lugo.

-"Mais c'est.. du chantage!! Bordel un p'tit con de bourgeois qui va nous forcer à faire c'que môsieur veut pac'qu'il a le pouvoir??!" dit Vaas.

-"C'est comme ça que le monde exterieur à Nassau tourne. C'est justement pour ça qu'on en est là", dit North.

-"Oui. Apparement il veut qu'on tue un certain Jabalda, soit-disant le chef des Yeux de Balkhast", dit Lugo.

-"Les Yeux de quoi?" demanda North, incrédule.

-"De Balkhast. C'est une secte qui recouvre principalement le continent américain. Jabalda serait caché dans le bayou près de la Nouvelle Orléans", expliqua Lugo.

-"Et tout l'équipage doit se charger de ce sale boulot?" demanda Vaas, toujours irrité.

-"Non. Il ne sait pas que vous êtes là", répondit Bonny,"il va nous envoyés tous les deux demain matin, avec deux autres pirates qu'il doit certainement faire chanter aussi."

-"Assurément. Quel pirate digne de ce nom servirait un gamin pourrit gaté de ce genre de son plein grés?" remarqua Vaas."Bon, et bien allez dormir, demain vous irez en mission et nous nous rentrerons à Nassau."

-"Et nous on rentre comment après?!" s'exclama Bonny.

-"Du calme, si ils vous font aller là-bas sans nous, c'est qu'il vous fourniront de quoi naviguer, vous n'aurez qu'à dire aux deux autres pirates de venir à Nassau, ils seront sûrement d'accord."

-"Et si il veut qu'on lui rende son navire?"

-"Et bin quand vous rentrez avec la tête du gars, vous la lui faite parvenir sans le voir et vous partez. Comme ça vous gardez le navire et en plus il pourra pas vous donnez d'autres ordres, on sait jamais. Il s'embêtera pas à vous faire revenir juste pour vous emmerder."

-"Il faut espérer", conclut Lugo, avant de quitter la cabine avec Bonny.

 

Ils allèrent se coucher. Lugo et Bonny, dans les quartiers d'équipages, dormaient dans le même "lit".

 

-"Ce petit con m'a vraiment mise hors de moi", dit Bonny.

-"Oui. Mais on s'en fiche de tout ça, on le fait et puis on rentre."

-"Tu t'en fiches toi?"

-"Oui. Tant que je suis avec toi maintenant, je pense que tout va bien."

-"Hmm.." fît Bonny avant d'embrasser Lugo. Elle souriait comme jamais, on voyait que cet aveux lui avait vraiment fait plaisir.

A Boston, Eva Shella, son second Marc Jonko et Edward et Angelica Bonham s'entretenait avec le commodore Peter Pattinson. C'était un homme plutôt grand, environ trente ans. Il portait cette perruque blanche et bouclé, celle des hommes de hautes fonctions. Il était d'un égoïsme remarquable, et prenait pour excuse la couronne, à tous ses mots.

 

-"Et si votre frère était ici... Que seriez-vous prête à faire pour qu'il vous revienne?" demanda Pattinson à Angelica. Il était dans une grande salle, entouré de plusieurs tuniques rouges.

-"Tout."

-"Haha... Donneriez-vous Nassau?"

-"Nassau n'est pas à vendre, monsieur le commodore", répondit-elle.

-"Certainement pas", ajouta Shella.

-"Ah bon?.. C'est ce que l'on va voir. Faites-là entrer", dit Pattinson.

 

Les gardes obéirent, ils ouvrirent une porte qui se trouvait derrière le commodore, à sa droite. Quelques secondes plus tard, une silhouette apparût. C'était une femme, elle portait un tricorne rouge foncé sur ses cheveux longs et châtains clair, plutôt bouclés. Elle était plutôt mignonne, et était vêtue d'un manteau assez fin, blanc éclatant, sur lequel un symbole était cousu au niveau du coeur. Ce symbole était un baril vert clair, avec une mêche allumée. Sur son tricorne, il y avait une plume verte claire.

 

-"Vous... Vous êtes membre de ce groupuscule, l'Iunctio, je me trompe?" dit Angelica en la voyant approcher.

-"Exact. Mon nom est Danuta Teodozja, je suis la chef de ce clan. C'est moi qui l'ai fondé.

-"Votre nom est.." dit Edward.

-"Polonnais", reprit Teodozja

-"Que voulez-vous?" demanda sèchement Angelica.

-"Change de ton avec moi la bourgeoise déchue", dit clairement Teodozja, avec un ton un poil irrité, en mettant le bout de son épée sous le cou d'Angelica.

 

Edward sortit la sienne et la s'en servit pour enlever celle de Teodozja, les deux combattants gardèrent leurs épées croisées.

 

-"Tu es sûr de toi, camarade?" dit Teodozja en souriant, frottant son épée sur celle d'Edward Bonham.

-"Il suffit. Nous sommes là pour discuter, pas pour nous entretuer, ce qui ne servirait absolument à rien, ne croyez-vous pas?" interrompit Pattinson.

-"Ca permet de se jauger", reprit Shella," jolie lame, elle vient de... Venise, non?"

-"Exact. J'ai toujours aimé ce qui est aussi brillant que mortel", répliqua Teodozja.

-"Moi je préfère les cimeterres turcs, plus pratique selon moi", dit Shella.

-"Euhm, une seconde", interrompit Angelica,"vous avez dit <<bourgeoise déchue>>. Que savez-vous de moi?"

-"Je sais pourquoi tu es devant moi. Tout à commencé à Norwich, Angleterre. Tu faisais partie de la célèbre famille de banquier Bonham, rivale des Carter, tes parents t'avait parfaitement éduquée en te donnant des manières digne d'une reine. Mais le jour où tu leurs à annoncé être enceinte d'un rôturier qui de ce fait ne leur convenait pas, à l'âge de dix-sept ans qui plus est, ils t'ont reniée. Tu as donc décidé de partir faire fortune dans le nouveau-monde, mais malheureusement ton cher amant s'est fait tuer au combat la nuit de ton départ. Tu as finit par t'installer sur Nassau, où ta mère avait elle aussi été éxilée pour la même raison, profitant de l'absence d'Edward Teach alias Barbe Noire, pour y faire régir ses propres rêgles, qui n'ont plus à la plus part des pirates de l'île. Mais quand elle puis ton frère quelques mois plus tard, on disparut, tu t'es retrouvée à la tête de Nassau. Ajoutons à cela que ton amant d'alors a disparut en même temps que ta mère. Je n'ai rien oublié?"

-"C'est... comment savez-vous tout cela?"

-"L'Iunctio sait tout."

-"Passons aux affaires", interrompit une fois encore le commodore."Votre frère Dave Bonham est ici."

-"Comment?!" s'exclamèrent Angelica et Edward.

La porte s'ouvrit de nouveau, et Dave apparût. Il était plutôt costaud, une barbe rousse comme ses cheveux. Il avait la cinquantaine.

 

-"Dave!" cria Angelica avant de courir vers lui, mais fût bloquée par les gardes.

-"Votre frère vous reviendra à une condition. Nous voulons Nassau. Cette île appartient à la couronne."

-"Nassau est une frontière inutile. Vous ne vous rendez pas compte de l'impact que les pirates de votre éspèce ont sur ce monde. Personne ne peut voyager en tranquillité, et les peuples se divisent toujours plus", reprit Teodozja.

-"Mais non, c'est à cause de vos empires, vos royaumes corrompus, que le monde est ainsi!" s"exclama Edward.

-"Chez les pirates, tout le monde est égaux. Ce sont les anglais, les éspagnols, tous les européens qui asservissent mes semblables!!" cria Jonko.

-"Tchchch.... Donnez-nous New Providence, et Vous récupèrerez votre frère", dit Pattinson.

-"Permettez", interrompit Dave,"que je parle à ma soeur, je sais comment lui faire comprendre la situation."

-"MMm... Laissez-le", dit alors le commodore.

-"Quoi?!" s'exclama Angelica, voyant la complicité entre Pattinson et son frère ainé.

Dave s'approcha de sa soeur, et lui parla à l'oreille, à voix basse.

 

-"Ecoute, il ne faut pas se contraindre à leurs éxigences. Est-ce que ces deux pirates avec toi sont forts?"

-"Oui", répondit Angelica en murmurant."Eva a même fait mordre la poussière à Charles Vane."

-"Haha, parfait. Je vais m'occuper des gardes et on s'enfuira vers ton navire."

-"Dave, tu es sûr de ton coup?"

-"On n'a pas le choix."

 

Dave retourna prêt des deux tuniques rouges qui le gardait quelques instants auparavant.

 

-"Bien. Est-ce que madame est prête à coopérer maintenant?" dit Pattinson avec un large sourire.

-"Oui. Mais pas avec vous", répondit Angelica.

 

Dave prit d'un mouvement les épées des deux gardes, et leut trancha la gorge avec.

 

-"Quoi?! Gardes! Attrapez-les!!" hurla Pattinson.

Teodozja frappa sur Dave, qui boqua le coup. Shella, se doutant de l'éfficacité de la chef de l'Iunctio, vint l'aider. Même face à trois lames, Teodozja se défendait comme une diablesse. Mais Shella finit par la balayée de son pied, et les cinq pirates sortirent de la maison en courant. Teodozja et plusieurs gardes les poursuivirent. Teodozja commencait à les rattraper, mais Edward trancha une corde qui suspendait une marchandise, qui tomba, et son contenu, du bois, se déversa sur la route, ce qui eut pour effet d'arrêter brusquement une charrette. Les gardes s'arrêtèrent, et firent le tour d'une maison, alors que Teodozja grimpa la charrette rapidement et bien que ralentie, continua à poursuivre les cinq pirates. Ils coururent vers le quai, Teodozja était environ six mètres derrière eux, alors que les gardes n'étaient même plus visible.

 

-"Toutes voiles dehors!!!" hurla Shella à son équipage, qui s'empressa de s'éxecuter. 

 

Un mâtelot prît rapidement la barre. Les cinq pirates sautèrent sur le navire, qui commençait légèrement à avancer. Mais Teodozja eût le temps de sauter sur le navire aussi. Shella, Jonko et Dave la combattirent. Face à trois adversaires, la chef de clan commencait enfin à être un peu surchargée par les coups. Elle parvint à entaillée la jambe de Dave, ainsi que le bras de Jonko, alors qu'elle n'avait aucune égratinure. Mais Shella, très expérimenté dans l'art du combat, surtout sur un navire, saisit une fenêtre de temps où le bras de Teodozja venait de frapper, pour la pousser d'un violent coup d'épaule, ce qui eût pour effet de la faire passer par-dessus bord. La polonnaise nagea vers le navire. Elle n'était pas du genre à abandonner. Rien d'étonnant venant de la chef du clan le plus dangereux et le plus mysterieux des mers et des terres. Mais le navire allait trop vite. Il commençait à voguer à vivie allure. Danuta Teodozja s'arrêta, puis nagea jusqu'au quai.

 

-"Rentront à Nassau", annonça Angelica Bonham, soulagée que tout le monde s'en soit sortit.

-"Non! Ils ont notre mère!" rétorqua Dave.

-"Quoi?!" s'eclamèrent Angelica et Edward.

-"C'est pour ça que j'ai disparut, j'ai entendut des rumeurs comme quoi on l'aurait vu à New York. Après quelques semaines de recherches, j'ai atterit à Boston. C'est le commodore et Danuta qui ont capturés mère. Ils l'utiliseront pour que l'on leur obéissent!" expliqua Dave.

-"Ils veulent vraiment Nassau..." dit Edward.

-"Pas seulement... L'Iunctio veut le soutient d'un maximum de monde. Ce qu'il veulent... C'est la couronne."

-"Quoi?!" cria hystériquement Angelica.

-"Ils veulent reigner sur l'Angleterre. Pattinson veut être le gouverneur, même le maître des colonies américaines! Ils se sont associés... Et..."

-"Et quoi Dave?" demanda Edward.

-"Qu'est-ce qu'il y à?" reprit Angelica.

-"En Angleterre... Ils se sont alliés aux Carter. C'est eux qui détiennent mère à Norwich."

-"Pourquoi donc?! Qu'est-ce qu'ils ont à y gagner?" interrogea Angelica.

-"Je n'en sais rien."

-"Ca me parait évident", intervint Eva Shella."Si l'Iunctio reigne sur le royaume, ils auront tous les pouvoirs. Y compris ceux de faire des Carter la famille de banquiers en maîtres, voir même les seuls banquiers d'Angleterre... Si Pattinson, les Carter et L'Iunctio s'allient, ils pourront chacun s'aider mutuellement de toutes les manières possibles... Je savais que tout ça n'était pas simple."

-"Timonier, cap sur l'Angleterre!" ordonna Angelica.

-"A vos ordres!"

 

Plus au sud de l'océan Atlantique, le White Hellfire s'était arrêté. Schossandüss vidait son bras de son sang dans le calice d'Hadès. Le calice remplit, Il se mit à le boir lentement. Le reste de l'équipage restait sans voix. Ils étaient inquiets. Bientôt, Schossandüss avait finit le calice. Mais rien ne se passait. Tout à coup, les corps de Curtis et James Hellway disparurent.

 

-"Qu'est-ce que ça veut dire?!" demanda un pirate.

-"Peut-être que le calice ne rend pas directement immortel, mais plutôt il nous fait ressusciter si l'on meurt.." répondit Schossandüss.

-"Ou peut-être que ça marche pas, on a fait tout ça pour rien!!"

-"Du calme, si le calice n'avait rien fait, les corps seraient encore là. Visiblement ils ont réssuscités, mais ailleurs."

-"MMMmm.... Mais où dans ce cas?"

-"Bonne question. Je pense connaître la réponse. Cap sur l'île de l'archipel! Retournons à la grotte!"

L'équipage le regarda... Ils n'étaient pas très nombreux, mais on sentait la peur revenir parmis eux.

-"On ne prendra pas de risques ne vous inquietés pas."

 

Plus tard, le navire arriva vite aux abords de l'île, n'étant pas partit bien loin. Les mâtelots descendirent en chaloupe. Ils entendirent vite des bruits de sabre. Puis des tirs. Ils s'approchèrent silencieusement parmis les buissons.

 

-"Génial!" s'exclama Schossandüss en voyant ce spectacle.

 

En effet, les Yeux de Balkhast se faisaient décimé par..... les frères Hellway. Lesquels n'avaient rien de morts vivant, ils étaient redevenus comme avant.

-"Vous voyez! Qui a toujours eu raison?! Allons les aidés tiens!!"

 

L'équipage alla combattre les Yeux de Balkhast. Quelques secondes après le début de leur intervention, les Yeux étaient tous morts. Les Hellway regardèrent les pirates.

 

-"Z'êtes qui? Pourquoi est-on encore là? Et où est-on?" demanda Curtis Hellway.

-"Je suis Karle Schossandüss, et voici mon équipage. J'ai récuperer le White Hellfire à vos morts."

-"Quoi?!" s'exclama James.

-"Calme. Laisse-le s'expliquer", lui dit Curtis.

-"J'ai utilisée le calice d'Hadès, qui a pour effet de donner le pouvoir de resurrection à un équipage et un navire. J'ai placé vos deux corps sur le White Hellfire et vous avez ressuscitez."

-"Je vois. Dans ce cas nous ferons partis de ton équipage, Karle. Nous serons les maîtres des mers, tous ensemble. Ca promet d'être amusant", dit Curtis, très coopératif.

-"Moui, autant faire ça maintenant qu'on est immortel", conclut James.

-"Haha", dit Schossandüss."Une question, où avez-vous ressuscité?

-"Dans une grotte par là", répondit James en désignant le sud.

-"Et avez-vous croisés des pirates dans cette grotte?"

-"Oui, mais ils se sont écartés pour nous laisser passer quand ils nous ont vus."

-"Parfait", dit Schossandüss."Mâtelots, remontons à bord du White Hellfire!"

 

Les pirates remontèrent sur les chaloupes, et plus tard sur le White Hellfire. Schossandüss jeta le calice dans l'océan, attaché à un bout de métal pour mieux couler.

 

-"Je prend la barre", dit Curtis.

-"Ok, t'es le timonier, et moi le quartier-maître. Où va-t-on capitaine?" demanda James.

-"Cap sur Nassau, camarades, allons nous abreuver!!" hurla Schossandüss, suivit de cris de joie de ses mâtelots.



20/07/2016
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